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"C'est le blues du restaurateur" : un début de saison morose sur le littoral comme ici au Pouliguen

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Les parisiens terminent leurs vacances de Pâques sur une "note décevante" selon les professionnels. Le littoral a été boudé en ce mois d'avril, pourtant synonyme d'habitude de coup d'envoi de la saison. En cause : la météo. Un espoir : les gros ponts du mois de mai. Reportage au Pouliguen.

La pluie ensuite le froid ont fait fuir les vacanciers : "les parisiens se réservent pour les ponts de mai" espèrent les professionnels La pluie ensuite le froid ont fait fuir les vacanciers : "les parisiens se réservent pour les ponts de mai" espèrent les professionnels
La pluie ensuite le froid ont fait fuir les vacanciers : "les parisiens se réservent pour les ponts de mai" espèrent les professionnels © Radio France - Hélène Roussel

Des terrasses désertes malgré le grand soleil. "Il fait 12 degrés!" déplore la vendeuse de cette boutique de bijoux sur la promenade du Pouliguen, le long du port.

"C'est vraiment très très calme, vivement que la chaleur revienne, la foule, la vie et les clients avec". De cette boutique d'accessoires à ce commerce de souvenirs, jusqu'au crêpier en passant par le gérant du manège, tous ont le même discours. "C'est un début de saison très difficile".

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"Les parisiens se réservent pour les ponts de mai"

"D'habitude, à cette période, c'est à touche touche sur le remblai avec les fenêtres des résidences secondaires ouvertes et les cris des enfants, mais je ne suis pas inquiet, les vacanciers seront au rendez-vous en mai" assure Julien qui termine une crêpe chocolat coco. C'est la conclusion ici au Pouliguen. "Le froid d'avril, les ponts de mai qui arrivent avec quelques RTT pour avoir deux semaines de vacances et aussi certains parisiens qui se réservent pour fuir Paris au moment des JO, tout ça fait que ce n'est pas très vivant en ce début avril" résume Christian, le gérant du Caroussel en bout de promenade.

Le manège comme les terrasses et les restaurants désertés alors que les parisiens terminent leurs vacances
Le manège comme les terrasses et les restaurants désertés alors que les parisiens terminent leurs vacances © Radio France - Hélène Roussel

Inflation et météo catastrophique

D'autant qu'entre l'inflation et la "météo déplorable depuis juillet dernier", les temps sont durs, "car nous sommes ici météo dépendants. Février par exemple avec ces pluies diluviennes a été le pire mois de février depuis des années" assure Alexandre Thiebaud, vice-président de l'Union des métiers et de l'industrie de l'hôtellerie Loire-Atlantique, lui-même patron de deux établissements au Pouliguen.

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Alexandre Thiebaud, patron de Chez Jules et du Bateau Ivre, vice président de l'UMIH 44
Alexandre Thiebaud, patron de Chez Jules et du Bateau Ivre, vice président de l'UMIH 44 © Radio France - Hélène Roussel

Les professionnels du tourisme gardent malgré tout le sourire. "Il faut bien, sinon, on s'écroule. Et on fait comme un paquet de restaurateurs l'an dernier, on baisse le rideau"Alexandre Thiebaud veut souffler un vent d'optimisme donc. "On a un mauvais début de saison, on aura un bel été indien". Méthode Coué.

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