Besançon : un élève du lycée Louis-Pergaud finaliste du Concours de plaidoiries des lycéens 2024

Ce vendredi 15 mars 2024, le Mémorial de Caen accueille les quatorze finalistes de son Concours de plaidoiries des lycéens, édition 2024. Parmi les participants, Chris Mezergues, élève de terminale du lycée Louis-Pergaud, à Besançon. Le jeune homme plaidera son texte intitulé "Le harcèlement ne ment pas", il espère grâce à ce concours faire passer un message fort.

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Défendre des combats grâce à la plaidoirie

Au lycée Louis-Pergaud de Besançon, Chris Mezergues ne passe pas inaperçu. Délégué aux multiples casquettes, il participe également à ce concours de plaidoiries, grâce auquel il vient présenter l'exercice dans d'autres classes. Très élégant avec sa veste noire et son écharpe bleue marine, le jeune homme de 18 ans l'admet volontiers, parler n'a jamais été un problème pour lui : "il parait que c'est assez inné, sourit-il, d'après les nombreux retours que j'ai pu avoir tout au long de ma vie. Il parait aussi que je suis assez sociable et extraverti, pour moi c'est ça la vie, ne pas se renfermer sur soi." On comprend sans difficulté comment le lycéen en est venu à la plaidoirie.

Tout a commencé grâce à sa professeure d'option DGEMC (Droit et Grands Enjeux du Monde Contemporain), c'est elle qui lui propose de participer au Concours de plaidoiries des lycéens du Mémorial de Caen. Chris n'hésite pas, d'autant que parmi les sujets proposé, il y en a un qui lui tient particulièrement à cœur : le harcèlement. "Le harcèlement ne ment pas, ce n'est pas anodin comme choix d'intitulé, explique le lycéen, ça veut dire que malheureusement les gens ne mentent pas. C'est quelque chose qui parle à tout le monde parce que l'école est un passage obligatoire de notre vie, elle ne laisse personne indifférent." Le jeune homme en sait quelque chose, lui qui a été victime de harcèlement scolaire au collège.

Il a puisé dans cette expérience pour écrire son texte, et compte bien trouver la juste dose d'émotion pour le déclamer lors de la finale. "Tant qu'on trouve quelque chose qui raisonne en nous et auquel on croit, c'est une très bonne base, réfléchit-il. Il faut qu'il y ait une part de naturel, qu'on sente que la personne le ressente, que ce ne soit pas formaté." Des conseils qu'il va tenter de s'auto-appliquer pour bien faire passer son message, et pourquoi pas, remporter ce concours.

La Franche-Comté dans le sang

En l'entendant plaider, le public du Mémorial de Caen ne pourra pas douter : Chris est bien franc-comtois, son accent en témoigne. Une origine géographique dont il est fier : "Franche-Comté forever, Besançon forever, c'est important de savoir d'où l'on vient", sourit-il. Souvent voué à être gommés, les accents sont plutôt rare parmi les candidats des concours de plaidoiries, mais le lycéen bisontin compte bien garder le sien : "il s'atténue, mais il est toujours là je pense. Je n'ai aucune honte, rien à cacher je suis très fier", reprend-il. Fier de porter cet accent, jusqu'en Normandie : "l'accent, la beauté de cette région, le patrimoine, les personnes, l'Histoire, tout ! Je défends la région dès que je peux !", conclue le jeune homme. Prochaine occasion donc, ce vendredi 15 mars, à 11h10 au Mémorial de Caen ou sur Youtube, pour suivre la finale en direct.