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Beaulieu-sur-Dordogne : un emploi et des logements pour offrir une vie ordinaire à de jeunes autistes

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A Beaulieu-sur-Dordogne en Corrèze de jeunes autistes vivent en quasi autonomie. Ils travaillent chez Andros et ont leur appartement en ville. Un projet d'inclusion mené par l'association Vivre et Travailler Autrement qui vient de lancer la réalisation de 8 logements dédiés à l'accueil d'autistes.

L'ancienne maison de retraite des sœurs de la Miséricorde est située en plein centre de Beaulieu-sur-Dordogne. Ce qui permettra aux jeunes autistes d'y être très autonomes L'ancienne maison de retraite des sœurs de la Miséricorde est située en plein centre de Beaulieu-sur-Dordogne. Ce qui permettra aux jeunes autistes d'y être très autonomes
L'ancienne maison de retraite des sœurs de la Miséricorde est située en plein centre de Beaulieu-sur-Dordogne. Ce qui permettra aux jeunes autistes d'y être très autonomes © Radio France - Philippe Graziani

Ce vendredi est la journée mondiale de l'autisme. Chaque année en France 7.500 bébés naissent avec un trouble autistique et il y a 600.000 autistes adultes en France qui vivent de moins en moins en institution. Illustration à Beaulieu-sur-Dordogne où l'association Vivre et Travailler Autrement développe une projet global en faveur de l'inclusion de jeunes autistes. 

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Elle œuvre déjà depuis deux ans avec l'entreprise Andros qui emploie sur son site d'Altillac, juste à côté, des jeunes autistes qui sont logés dans deux appartements communaux à Beaulieu-sur-Dordogne. Et elle vient de lancer la rénovation d'un bâtiment en centre-ville de 12 logements, dont huit seront réservés à de jeunes souffrants de troubles autistiques.

Un suivi individualisé

C'est dans l'ancienne maison de retraite de la Miséricorde, inoccupée depuis des années, que les logements vont être aménagés. Un emplacement en plein cœur de la ville, primordial pour la réussite du projet précise Marylin Causse de l'association Vivre et Travailler autrement. "C'est très important qu'ils soient inclus dans la vie sociale de tous les jours". 

Les jeunes autistes pourront de fait faire eux-mêmes leurs courses, aller consulter un médecin etc. Et ils sont très proches de l'usine de confiseries d'Altillac où ils pourront travailler à mi-temps. Un programme qui repose sur un accompagnement spécialisé et individualisé, opéré par l'Adapei de la Corrèze. "On a des moniteurs", explique son président Jean-Michel Colin, "qui accompagnent  les équipes d'Andros sur le volet travail. Et l'idée c'est là de les accompagner dans ces logements au travers de tous les actes de la vie quotidienne, plus la partie loisirs dans la ville".

Des autistes très en difficulté

C'est le 12e projet de ce genre, combinant emploi et logement, que mène l'association Vivre et travailler Autrement. Avec un résultat déjà bien visible souligne Marylin Causse. "Les jeunes progressent très vite parce qu'on leur fait confiance". Et elle ajoute : "en six mois des personnes autistes qui n'avaient pas forcément accès à la communication commencent à communiquer, à montrer toutes les compétences qu'ils ont toujours eues." 

Une réussite d'autant plus remarquable que ce dispositif d'inclusion cible plus les autistes les plus en difficultés ,qui peuvent notamment avoir des difficultés à communiquer, des déficiences intellectuelles et des troubles du comportement. Les logements seront disponibles dès mars 2022.

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