Bayonne : le top 10 des prénoms les plus donnés en 2023

Le retour en force des prénoms "anciens", des classiques français et basques : c'est en résumé les grandes tendances des prénoms donnés en 2023 dans les maternités de Bayonne, au CHCB comme à la clinique Belharra. Louis reste indétrônable chez les garçons, suivis par des prénoms basques, tandis qu'Alba reste plébiscité chez les filles devant Charlie et Louise. Plusieurs prénoms sont au coude à coude, voire à égalité.

Le Top 10 des prénoms les plus donnés à Bayonne en 2023 :

• Louis : 37 bébés
• Alba : 30 bébés
• Eneko : 29 bébés
• Léo : 29 bébés
• Oihan : 29 bébés
• Charlie : 26 bébés
• Gabriel : 26 bébés
• Marius : 24 bébés
• Louise : 22 bébés
• Lou : 22 bébés
• Jules : 22 bébés

La tendance ne change pas en ce début d'année 2024. Argitxu Goyenetche vient ainsi de donner naissance ce lundi 15 janvier à un petit Louis, 3,2kg, peu après 5 heures du matin. "J'ai toujours voulu appeler mon fils Louis, explique la jeune maman de 32 ans, qui a déjà accouché il y a trois ans d'une Maggie. Je ne sais pas pourquoi, j'aime bien les prénoms anciens. Je ne voulais pas forcément de prénoms basques." Des prénoms basques qui restent tout de même "très fréquents", lance Claire Dubouchet, cadre à la maternité de Bayonne.

"Les vieux prénoms reviennent, et ce n'est pas en lien avec les grands-parents, c'est une mode ! constate Céline Urhé, sage-femme depuis près de 35 ans à l'hôpital de Bayonne. On a eu un Marcel, Firmin, Jacques, Jean-Pierre, Jean-Claude", énumère-t-elle, pour ce qui est des prénoms plus rares.

Baisse de natalité

Au Pays basque comme au niveau national, la natalité a baissé en 2023 : environ 3.700 bébés sont nés dans les trois maternités de l'agglomération, soit environ 300 de moins qu'en 2022. "On suit la tendance nationale, explique Claire Dubouchet, mais cette baisse de natalité apparaît vraiment en 2023 chez nous, on ne le voyait pas avant, alors que ça a démarré il y a environ 4 ou 5 ans au niveau national."

Comme ailleurs en France, cette baisse s'explique en partie par l'âge plus tardif auquel certains deviennent parents. "On a toujours des parents plutôt jeunes mais ils en font de plus en plus tard, après la trentaine, précise Claire Dubouchet. Les mamans de 35 ans qu'on voit, avant c'était leur deuxième, maintenant c'est leur premier enfant."