Après le Covid, les commandes sont en hausse chez Brison Traiteur à Nantes : "On rechope le sourire"

Après les années Covid, les traiteurs reprennent du service et retrouvent le sourire. Décembre est traditionnellement pour eux le gros mois de l'année. Brison Traiteur, par exemple, à Nantes, réalise 20% de son chiffre d'affaires. Rien que pour le réveillon de Noël, il a reçu 900 commandes. Un chiffre en hausse de 8 à 10%, que Laurent Brison, le gérant, ne parvient pas vraiment à expliquer : "Peut-être parce que le 24 tombait un dimanche et que les gens ont plus commandé pour être sûr d'avoir ce qu'il faut sur leur table de réveillon"."Ou parce que nos produits plaisent", ajoute en riant le chef d'entreprise.

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Ensuite, début janvier, il y aura les cérémonies de vœux et les galettes, "de belles réceptions de 3-400 personnes, qui partagent la galette dans les entreprises". Et Laurent Brison de poursuivre : "On ne va pas se plaindre, on a déjà signé plusieurs devis pour le mois de janvier sur les galettes. Je touche du bois en espérant que ça se poursuive. Mais c'est sûr, c'est mieux que ce qu'on a connu ! On relève la tête, on rechope le sourire et on avance".

En cette fin décembre donc, le laboratoire de production à Sainte Luce-sur-Loire et ses 30 salariés ne chôment pas. Chez Brison, les produits phares restent les mêmes d'une année sur l'autre : foie gras, coquilles Saint-Jacques, saumon fumé. "Et le chapon, ça marche toujours aussi ! C'est le plat cuisiné en viande qu'on a le plus vendu. On a l'impression qu'à Noël les gens aiment la tradition. Ça doit les rassurer, leur faire du bien !"

Dans la salle d'emballage, Cédric, 28 ans de maison, dresse du homard à l'armoricaine. Il aime cette période des fêtes : "C'est beaucoup de travail en un temps très restreint mais ce qui est plaisant, c'est de voir le résultat. Le résultat, on l'aura aussi avec les échos des clients. Mais rien que de voir ce homard préparé, c'est ma partie de plaisir".

Il paraît loin le temps chez Brison où la moitié de l'activité, liée à l'événementiel, était à l'arrêt "pendant plus d'un an" à cause du Covid. La question aujourd'hui qui se pose pour un traiteur comme Laurent Brison, c'est la réduction des emballages plastiques : "Sur certains produits, on y arrive. Nos plateaux repas, par exemple, sont entièrement en cartons. Mais, des fois, nos fournisseurs d'emballages sont un peu à la traîne. Je me bataille pas mal avec eux pour ça."