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A Laval, des collégiens séduits par "Squid Game", série ultra-violente interdite aux moins de 16 ans

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Sortie le 17 septembre sur Netflix, la série "Squid Game" connaît un succès mondial. En Mayenne, à Laval, cette série sud-coréenne d'une violence extrême plaît beaucoup aux jeunes alors qu'elle est interdite aux moins de 16 ans.

Un mois après sa sortie, "Squid Game" compte plus de 100 millions de visionnages dans le monde. Un mois après sa sortie, "Squid Game" compte plus de 100 millions de visionnages dans le monde.
Un mois après sa sortie, "Squid Game" compte plus de 100 millions de visionnages dans le monde. © AFP - Romain Longieras / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Des adultes qui jouent à des jeux d'enfants pour gagner de l'argent et s'ils perdent, ils sont tués. Il s'agit de "Squid Game", la série phénomène sur Netflix depuis sa sortie le 17 septembre. Cette série sud-coréenne, violente, est interdite aux moins de 16 ans et pourtant, des collégiens l'ont vue à Laval, en Mayenne. 

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C'est le cas de Florian, 11 ans, il a entendu parler de "Squid Game" par un camarade pendant la récréation et depuis, il a vu toute la série. "Je la regarde sur Netflix, j'ai demandé l'autorisation à mes parents et ils sont d'accord. Ce n'est pas violent, le sang, tout cela, ce n'est rien", explique-t-il.  

Ce collégien dit n'avoir jamais essayé de reproduire ces jeux. Loïc Broussey, qui enseigne à des élèves de neuf ans, n'a rien vu non plus mais il en entend parler dans la cour. Il fait le choix de ne pas revenir sur ce phénomène en salle de classe.  

"Si des jeux étaient constatés, j'imagine que les équipes réagiraient rapidement en discutant avec les élèves mais de là à être à l'origine du phénomène, non. Cela pourrait donner l'idée à certains d'aller voir de quoi il s'agit alors qu'ils n'en avaient pas entendu parler avant", estime cet enseignant lavallois. 

Les parents appelés à la vigilance par Jean-Michel Blanquer 

Pour lui, c'est aux parents de faire attention à ce que leurs enfants regardent. Ce raisonnement est un peu réducteur selon Sandra, maman de deux adolescents. "Il n'y a pas une seule personne responsable. Il peut y avoir les parents, les grands-parents, ceux qui ont diffusé, ceux qui ont créé cette série", affirme-t-elle. 

Le ministre de l'Education nationale appelle les parents en particulier à la vigilance, tout comme la ministre de la Culture le 18 octobre. Selon les autorités, il n'y a aucun incident à déplorer dans les établissements scolaires mayennais. 

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