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À La Remaudière en Loire-Atlantique, les riverains sont fatigués du "boum-boum" des rave-parties

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Depuis des années, les habitants de La Remaudière subissent les nuisances sonores des rave-parties. Elles se répètent à la sortie du bourg, au point de crisper certains riverains. De son côté, la mairie fait tout pour tenter de trouver des solutions.

L'entrée du bourg de La Remaudière, en Loire-Atlantique. L'entrée du bourg de La Remaudière, en Loire-Atlantique.
L'entrée du bourg de La Remaudière, en Loire-Atlantique. © Radio France - Marius Delaunay

Le problème dure depuis des années. "Depuis 2016 environ", selon Anne Choblet, la maire de La Remaudière. Dans cette paisible commune de près de 1.300 habitants, près de Vallet,les fêtes sauvages s'enchaînent à la sortie du bourg. Des rave-parties sans autorisation, avec des murs de son et sans réglementation de décibels.

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La dernière rave-party date d'ailleurs du week-end précédent, le samedi 21 et dimanche 22 octobre comme l'ont révélé nos confrères d'Actu. Selon la mairie, près de 250 personnes avaient participé à l'événement. Une soirée entière avec la musique à fond, et des riverains qui n'ont pas réussi à fermer l'œil de la nuit.

Des fêtes à répétition

À chaque fois, c'est la même rengaine. Les fêtards s'installent toujours dans le secteur des éoliennes, situées à la sortie du bourg sur la route qui mène vers Le Landreau, la commune voisine. "Il faut savoir qu'il y a un courant de vent, qui ramène toujours les bruits vers le bourg de La Remaudière", assure Anne Choblet.

Des riverains l'assurent, à chaque rave-party, impossible de dormir la nuit. "C'est comme si la fête se déroulait dans notre jardin, tellement la musique cogne", nous confie une habitante. "Le bruit est vraiment très fort, avec des basses qui ne s'arrêtent jamais. Ils ne respectent aucune horaire, ni aucune limite de décibel".

L'autre problème, "c'est qu'on ne peut jamais anticiper", selon Anne Choblet. "Il nous arrive d'avoir deux rave-parties en l'espace d'un mois, puis plus rien pendant des mois".

Des caméras de surveillance

La municipalité assure prendre le problème très au sérieux. Depuis quelques temps, ses services travaillent en étroite collaboration avec les compagnies de gendarmerie du secteur. Toujours d'après la mairie, la société privée qui gère le parc éolien compte aussi installer des caméras au pied de ses installations pour surveiller d'éventuelles intrusions. Et prévenir au plus vite les forces de l'ordre en cas de nouvelles rave-parties.

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