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Vente d'huîtres interdite sur le bassin d'Arcachon : 150 ostréiculteurs rassemblés en assemblée générale

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150 ostréiculteurs se sont rassemblés lors d'une assemblée générale ce vendredi 29 décembre 2023, initiée par le comité régional de la conchyliculture Arcachon Aquitaine (CRCAA) à Gujan-Mestras. Au cœur des discussions, l'interdiction de consommer les huîtres du Bassin, contaminée au norovirus.

Environ 150 ostréiculteurs se sont réunis lors de cette assemblée générale exceptionnelle à Gujan-Mestras. Environ 150 ostréiculteurs se sont réunis lors de cette assemblée générale exceptionnelle à Gujan-Mestras.
Environ 150 ostréiculteurs se sont réunis lors de cette assemblée générale exceptionnelle à Gujan-Mestras. © Radio France - Jeanne Maisiat

Ils étaient 150 ostréiculteurs à se réunir ce vendredi 29 décembre 2023 lors de l'assemblée générale organisée par le comité régional de la conchyliculture Arcachon Aquitaine (CRCAA) à Gujan-Mestras. Au sein de la profession, ils sont environ 300 à exercer sur le Bassin, une mobilisation forte donc, deux jours après l'interdiction de la préfecture de consommer les huîtres et autres coquillages contaminés au norovirus. Lors de cette réunion, beaucoup de questions sont ressorties : les ostréiculteurs peuvent-ils être indemnisés sur les bénéfices qu'ils sont censés faire lors des périodes de fin d'année ? Quand pourront-ils reprendre leur activité ? Une plainte commune peut-elle être déposée ?

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Si pour l'instant une plainte commune n'est pas d'actualité, certains ostréiculteurs ont déjà décidé de porter plainte individuellement. Olivier Laban, le président du comité régional de la conchyliculture Arcachon-Aquitaine prévient tout de même : "il y a des responsables, c'est avec eux qu'il faut que l'on discute, pour savoir qui paie l'addition (...). Soit il y aura recours à la plainte. Qui veut la paix prépare la guerre". Il reconnaît tout de même que la préfecture a fait le bon choix en interdisant la vente des huîtres s'il y avait un risque pour la santé : "La décision qui a été prise était la bonne. Mais bon, on a du mal à l'avaler parce qu'on n'y est pour rien, car mes collègues et moi-même producteurs, on a bien fait le travail". Ce sont en effet des débordements liés aux eaux usées qui ont causé la contamination des coquillages.

Reconquérir la clientèle

Autre défi pour les ostréiculteurs, reconquérir une clientèle perdue pendant les fêtes. Olivier Laban raconte : "Ils (nrdl : ses clients) sont revenus devant moi en me demandant de les rembourser. Certains ont aussi beaucoup de compassion à me dire on sait que vous y êtes pour rien". Pour l'instant, les huîtres du Bassin sont retournées à l'eau, dans les parcs, afin de pouvoir être repêchées plus tard. Une réunion est prévue la semaine prochaine avec la préfecture.

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