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Vaccination au papillomavirus : "l'école, c'est d'abord pour apprendre" selon une infirmière scolaire du Jura

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La campagne de vaccination contre le papillomavirus dans les collèges du gouvernement marque le pas, avec moins d'un élève de 5ème sur dix. Infirmière scolaire au collège de Tavaux dans le Jura, Charline Roy dénonce un mélange des genres. Elle était l'invitée du 6h/9h ce mardi matin.

Moins d'un élève de 5ème sur dix a reçu une première injection contre le papillomavirus, loin de l'objectif de 30% affiché par le gouvernement. Moins d'un élève de 5ème sur dix a reçu une première injection contre le papillomavirus, loin de l'objectif de 30% affiché par le gouvernement.
Moins d'un élève de 5ème sur dix a reçu une première injection contre le papillomavirus, loin de l'objectif de 30% affiché par le gouvernement. © Radio France - Romain Berchet

La campagne a été lancée en octobre, et elle est loin d'être un succès : au niveau national, moins d'un élève de 5ème sur 10 a reçu la première injection.  "Ces réticences, on les comprend tout à fait et on les partage avec le SNICS-FSU", déclare tout de go Charline Roy, infirmière scolaire au collège de Tavaux près de Dole dans le Jura et membre de ce syndicat majoritaire chez les infirmières scolaires.

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"Du stress et de l'anxiété pour l'enfant" - Charline Roy

"L'école est avant tout le lieu pour apprendre, recevoir un enseignement", précise la jeune femme. "Ce n'est pas un centre de santé, on n'y vient pas pour se faire soigner. Nous infirmiers scolaires, on est là d'abord pour la prévention et la promotion de la santé. Cette vaccination, elle perturbe les cours, elle peut provoquer du stress et de l'anxiété pour l'enfant et pour les familles, on est là pour y répondre", ajoute encore Charline Roy.

Infirmière scolaire au collège de Tavaux près de Dole dans le Jura, Charline Roy est aussi membre du SNICS-FSU, principal syndicat des infirmiers scolaires.
Infirmière scolaire au collège de Tavaux près de Dole dans le Jura, Charline Roy est aussi membre du SNICS-FSU, principal syndicat des infirmiers scolaires. - Charline Roy

"L'infirmerie scolaire est ouverte pour quelque motif que ce soit, mais avant tout ce sont des élèves", insiste encore celle qui est membre du SNICS-FSU. "Bien sûr on informe les élèves, on vérifie les vaccinations en primaire, au collège et au lycée, mais le geste on ne le réalise pas."

"On ne vaccine pas les enfants"

"On ne vaccine pas les enfants, on a distribué des enveloppes avec les informations en juin, recueilli les accords parentaux en septembre, mais en aucun cas je ne vaccine", précise bien Charline Roy. "C'est le rôle de l'équipe infirmiers-médecins diligentée par l'ARS [l'Agence régionale de santé, ndlr] qui arrive sur place." Son interview est à retrouver ici en intégralité.

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