Une première au CHRU de Nancy avec une vulvoplastie pratiquée en septembre dernier

Il a fallu 4 ans de préparation pour une lourde opération de 5h au total. Mais pour cette première nancéienne, le docteur Sophie Harter, chirurgienne et gynécologue à la maternité du CHRU de Nancy, n'a pas compté ses heures. Elle a mené le 13 septembre dernier la toute première vulvoplastie pratiquée à Nancy, sur une patiente de 62 ans. "Ça consiste en la création d'une vulve chez une patiente trans", explique-t-elle. Un type d'opération possible en temps normale surtout à Lyon, mais dans d'autres villes comme Strasbourg ou Nîmes.

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Une avancée médicale

Avant l'opération, il y a eu des mois de travail pour préparer l'opération. Et depuis, la chirurgienne continue de voir régulièrement sa patiente pour s'assurer que tout va bien. "Elle est ravie, c'est un peu comme un aboutissement de ce qu'elle me dit", rassure-t-elle. Et ce qui la marque également, c'est l'avancée sur le plan médical. "On ouvre la porte à plein d'autres choses qui pourront se développer. Et ce qui nous intéresse, c'est d'apporter une prise en charge complètes à nos patients trans, qu'ils soient hommes ou femmes."

D'ailleurs, la porte est déjà ouverte pour certaines personnes qui souhaitent, elles aussi, passer par une vulvoplastie. "Il y a déjà quelques patientes que j'avais déjà vues avant l'opération et qui ont demandé à me rencontrer à nouveau", confie Sophie Halter, même si pour l'heure, les dates d'opération ne sont pas encore décidées.