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Strasbourg : l'hôpital des nounours, pour dédramatiser les soins auprès des enfants

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Comme chaque année depuis 20 ans, l'hôpital des nounours s'est installé à la faculté de médecine de Strasbourg. Des enfants de maternelle sont reçus pour soigner leurs doudous. Une façon de dédramatiser les soins dans les hôpitaux.

Chaque nounours passe sur la table d'opération. Chaque nounours passe sur la table d'opération.
Chaque nounours passe sur la table d'opération. © Radio France - Emilie Pou

C'est un hôpital un peu particulier qui est installé toute cette semaine au dernier étage de la faculté de médecine de Strasbourg : l'hôpital des nounours. Plusieurs élèves de classes de maternelle viennent faire soigner leurs doudous en leur expliquant ce qui est fait à chaque étape : de la consultation à l'opération en passant par les radios.

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Première étape : la consultation pour le nounours.
Première étape : la consultation pour le nounours. © Radio France - Emilie Pou

Fatoumata, cinq ans, vient emmener "Nounours" parce qu'il "s'est brulé à la patte". En face d'elle, Flora, en deuxième année de médecine, remplit le petit carnet de santé de son doudou en lui expliquant ce qu'il va falloir faire : "On va devoir mettre de la crème et l'opérer" décrit-elle à la petite fille.

Dédramatiser le passage à l'hôpital

Juste à côté, les doudous passent des radios dans des machines en cartons, puis vont se faire opérer sur des mini tables d'opération. À chaque fois, les enfants sont habillés comme des médecins : avec une blouse et un masque. Ils s'exercent à faire des piqûres, enroulent des bandes autour des pattes de leurs nounours ou posent des pansements.

Les étudiants en médecine expliquent aussi le fonctionnement du corps à l'aide d'un nounours géant.
Les étudiants en médecine expliquent aussi le fonctionnement du corps à l'aide d'un nounours géant. © Radio France - Emilie Pou

Une façon de dédramatiser le passage à l'hôpital pour les plus petits explique Antonin Holzer, organisateur de l'événement et actuellement en 3e année de médecine : "En cas de passage à l'hôpital, cela permet d'éviter la peur de la blouse blanche et ce n'est pas rien car cette angoisse peut aggraver certains diagnostics, voire provoquer des maladies. En leur montrant comment on travaille, dès le plus jeune âge, cela permet de l'empêcher. Ce projet existe depuis 20 ans et nous avons des retours positifs."

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