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"Ma vie sans gravité", l'autobiographie de Thomas Pesquet sort ce mercredi

Par
  • France Bleu

L'astronaute se livre dans un ouvrage de 400 pages, où il fait le récit de son parcours, de son premier vaisseau en carton, à l'âge de deux ans, jusqu'à ses séjours dans la Station spatiale internationale.

Thomas Pesquet le 19 juin 2023, au Salon international de l’aéronautique et de l’espace (SIAE) du Bourget. Thomas Pesquet le 19 juin 2023, au Salon international de l’aéronautique et de l’espace (SIAE) du Bourget.
Thomas Pesquet le 19 juin 2023, au Salon international de l’aéronautique et de l’espace (SIAE) du Bourget. © Maxppp - LUDOVIC MARIN / POOL

Il raconte sa vie en orbite. Thomas Pesquet sort son autobiographie ce mercredi "Ma vie sans gravité", publié aux éditions Flammarion. Dans l'ouvrage de 400 pages, l'astronaute de 45 ans raconte comment il est devenu le plus jeune Européen recruté comme astronaute, à 31 ans, et le plus jeune Français à s'envoler pour la Station spatiale internationale (ISS).

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Son premier vaisseau spatial, un carton de déménagement

"Tout est parti d'une photo" où on le voit, installé dans une sorte de vaisseau spatial en carton fabriqué par son père, alors qu'il n'a que deux ans. Il rêvait déjà "d'aller voir ailleurs", mais ça n'est qu'en 2008 qu'il a songé pour la première fois à se lancer dans la carrière d'astronaute, confie-t-il. Il retrace ensuite son parcours "tout à fait terre à terre" selon ses mots : une enfance heureuse en Seine-Maritime, des études supérieures à l'école Supaéro, un début de carrière comme pilote de ligne... Jusqu'à sa sélection par l'Agence spatiale européenne (ESA) pour partir, après un long entraînement, dans l'ISS.

Décollages mouvementés

Thomas Pesquet raconte aussi ses décollages mouvementés pour ses deux missions en orbite : à bord d'une fusée russe Soyouz, en 2016, puis en 2021 à bord d'un vaisseau américain de Space X, la société d'Elon Musk. À ce sujet, il rapporte qu'au moment du décollage à Cap Canaveral, en Floride, l'homme d'affaires a salué seulement les conjoints des membres américains de l'équipage, ignorant sa compagne, Anne, à qui il dédicace son livre. "Les Américains, OK, mais la Japonaise et l'Européenne, il s'en fout !", lui dit-elle au téléphone. "J'hallucine. "America First"... mais bon, il paraît que ce n'est pas un grand expert des relations sociales", lui répond Thomas Pesquet.

396 jours à 400 kilomètres de la Terre

L'astronaute fait aussi partager son quotidien dans l'ISS, qui aura duré 396 jours au total, à 400 kilomètres autour de la Terre, avec ses expériences scientifiques mais aussi des questions plus concrètes sur la façon de se laver, de manger et de dormir dans ces 400 mètres cubes habitables où tout flotte.

L'astronaute, l'une des personnalités préférées des Français, confie comment, de retour sur Terre, il a été "dépassé" par son succès. Il rêve désormais être de ceux qui retourneront sur la Lune, car "comment renoncer" à aller "encore plus loin ?".

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