Le nouveau plan Alzheimer, nécessaire pour les proches des malades
Le gouvernement devait présenter cette semaine son quatrième plan de lutte contre la maladie d'Alzheimer. Il promet notamment des avancées en matière d'accompagnement. L'annonce a été temporairement reportée alors que ce sont aujourd'hui les proches des malades qui ont le plus besoin de soutien estime le docteur Éric Kiledjian, en charge du pôle "gériatrie" à l'hôpital de Vienne, en Isère.
Fardeau très lourd pour les familles
Ce nouveau plan vient surtout répondre à la demande des associations et des familles , car le "fardeau est lourd" rapelle le docteur Éric Kiledjian, du pôle de gériatrie à l'hôpital de Vienne, en Isère, *"cette *maladie, très longue, dure en moyenne une dizaine d'années ** et la charge est à la fois physique, psychologique et financière ". Il y a donc besoin, selon lui, "de solutions de répit" pour les familles qui accompagnent les malades. Il ne faut pas forcément ds places d'accueil de jour, pas complètement utilisées à Vienne par exemple, mais plutôt de développer les déplacements à domicile pour conseiller les familles sur la prise en charge, leur permettre de souffler en laissant le malade chez lui, ou encore juste parler aux familles et les soutenir
Quatre enjeux majeurs sur cinq ans
Cette semaine, Marisol Touraine devait donc présenter son nouveau plan "Alzheimer", dans la continuité des trois précédents déjà mis en place par le passé. *"Il se déclinera sur cinq années" * apprend-t-on dans un communiqué interministériel ce samedi. Il précise également que ce texte signé de Marisol Touraine (Santé et Affaires sociales), Geneviève Fioraso (Recherche) et Laurence Rossignol (Personnes âgées et Famille) est "l'aboutissement de plusieurs mois de travail" .
Annonce reportée au 18 novembre
Depuis, l'**annonce du plan a été
. ** Ce plan devrait néanmoins permettre, lorsqu'il sera mis en place, de **répondre à quatre enjeux ** :-soigner et accompagner les personnes malades tout au long de la vie et sur l'ensemble du territoire-favoriser l'adaptation de la société aux enjeux des maladies neurodégénératives et atténuer les conséquences personnelles et sociales qu'elles peuvent avoir sur la vie quotidienne-développer et coordonner la recherche sur les maladies neurodégénératives-faire de la gouvernance du futur plan un véritable outil d'innovation, dans le pilotage des politiques publiques et la démocratie en santé.
En France, 850.000 personnes sont touchées par cette maladie neurodégénérative qu'on ne sait pas soigner, dont 14.000 en Isère . Mais cela impacte en tout près de trois millions de Français.
►►► LIENS UTILES : France Alzheimer Isère
►►►LIENS UTILES : L'Alzheimer en Isère, site du Conseil général
►►► POUR ALLER PLUS LOIN : Bientôt un test sanguin pour dépister Alzheimer ?
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