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La fermeture de l'accueil des urgences la nuit devient permanente en Dordogne

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Le directeur de l'Agence Régionale de Santé en Dordogne, Didier Couteaud, annonce ce mardi 23 janvier, sur France Bleu Périgord, que les urgences vont rester inaccessibles la nuit sans appel préalable au SAMU. La régulation est donc généralisée alors qu'elle devait être une solution temporaire.

Il faut continuer d'appeler le SAMU avant de se rendre aux urgences en Dordogne la nuit. Il faut continuer d'appeler le SAMU avant de se rendre aux urgences en Dordogne la nuit.
Il faut continuer d'appeler le SAMU avant de se rendre aux urgences en Dordogne la nuit. © Radio France - Thomas Vichard

La régulation de nuit aux urgences de Dordogne ne devait durer que quatre mois, elle n'a finalement jamais été interrompue et devient même la règle. Le directeur de l'Agence Régionale de Santé dans le département, Didier Couteaud, l'a annoncé ce mardi 23 janvier sur France Bleu Périgord. Il manque toujours de médecins urgentistes en Dordogne.

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"Du fait de l'absence de médecins, nous sommes obligés d'innover donc ça veut dire que nous sommes obligés" de mettre en place la fermeture de l'accueil des urgences la nuit "tant que nous n'avons pas d'évolution de ces effectifs", concède Didier Couteaud. "Il nous manque un tiers des effectifs : nous avons 36 médecins sur une cible de 57."

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Hausse du nombre d'appels au SAMU

Pourtant le dispositif démarré en mai 2023 n'a pas conduit à une baisse du nombre de patients. Ils sont toujours autant à être accueillis. Certains passent même la nuit sur des lits dans les couloirs faute de places dans les chambres, comme c'est le cas au centre hospitalier de Périgueux.

Comme il faut désormais passer systématiquement par le SAMU pour accéder aux urgences la nuit, le nombre d'appels a lui augmenté : il est passé de 140.000 à 147.000 en un an. Il a même doublé en cinq ans. Depuis la mi-décembre, il y a tout de même un quatrième assistant régulateur au SAMU qui soulage le flux d'appels à gérer.

Pour autant, selon Didier Couteaud, la régulation aux urgences ne devrait pas être appliquée en journée en Dordogne, même si d'autres départements français ont pris cette décision.

Selon le directeur départemental de l'ARS, le recours systématique la nuit au SAMU, c'est une nouvelle médecine d'urgence qui est en train de voir le jour. Il préconise également une meilleure collaboration entre les trois hôpitaux de Dordogne, avec pourquoi pas un échange de médecins entre les établissements, en fonction des besoins.

Pour répondre aux besoins des transports d'urgences, Didier Couteaud aimerait également que le Service Départemental d'Incendie et de Secours collabore encore davantage avec les hôpitaux.

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