Déserts médicaux : "Je ne suis pas du tout en conflit avec les autres députés", réagit Géraldine Bannier

Géraldine Bannier fait-elle cavalier seul sur le dossier de la lutte contre les déserts médicaux ? La députée mayennaise de la majorité présidentielle a présenté ce mercredi 12 octobre une proposition de loi sur le sujet. L'ancienne maire de Courbeveille envisage plusieurs mesures, dont une première année d'exercice pour les médecins dans une zone sous-dotée en praticiens. Cette initiative peut surprendre, car ses deux collègues députés mayennais, Guillaume Garot et Yannick Favennec, travaillent exactement sur le même thème au sein d'un groupe transpartisan à l'Assemblée nationale. Pour Géraldine Bannier, toutes les propositions sont les bienvenues.

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"Chaque parlementaire a le droit de faire des propositions"

Géraldine Bannier ne fait pas partie du groupe transpartisan sur les déserts médicaux à l'Assemblée nationale, à l'inverse des deux autres députés mayennais Guillaume Garot (Nupes) et Yannick Favennec (Horizons). Il ne faut pas y voir, selon elle, un différend avec ses collègues. "Ce n'est pas du tout une volonté de ne pas participer. D'ailleurs, j'ai demandé à mon collaborateur d'aller à une réunion. Je n'ai pas pu y aller parce qu'on est très sollicités à l'Assemblée", souligne la députée élue dans la 2è circonscription de la Mayenne.

Guillaume Garot et Yannick Favennec réclament des mesures plus ambitieuses pour lutter contre les déserts médicaux : ils devraient présenter une proposition de loi commune sur le sujet prochainement.

Pourquoi Géraldine Bannier ne s'est pas concertée avec ses deux autres collègues députés de la Mayenne ? "Je ne suis pas du tout en conflit avec les autres députés sur leur proposition. Chaque parlementaire a un droit de faire des propositions et j'en fais une", se justifie-t-elle.

Je pense que c'est l'action coordonnée des parlementaires de tous les bancs qui va faire avancer le schmilblick.          
Géraldine Bannier, députée de la Mayenne

Géraldine Bannier précise que "c'est une proposition parmi d'autres propositions d'autres parlementaires". "Il y en a qui propose trois ans d'installation. Moi, la mienne, c'est un an d'installation, renouvelable deux fois éventuellement avec des aides pendant cette année-là", détaille-t-elle.