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Covid-19 : la détection du virus dans les eaux usées de Limoges intéresse la région Nouvelle-Aquitaine

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Ce jeudi, plus de 3.000 patients sont en réanimation pour une infection au coronavirus. Un chiffre en baisse, pourtant, le variant Omicron est encore bien présent à Limoges, d'après les relevés des eaux usées analysées par des chercheurs du centre de recherche en biologie de la santé.

Le variant Omicron est encore bien présent selon les analyses des eaux usées de certains quartiers de Limoges (photo d'illustration) Le variant Omicron est encore bien présent selon les analyses des eaux usées de certains quartiers de Limoges (photo d'illustration)
Le variant Omicron est encore bien présent selon les analyses des eaux usées de certains quartiers de Limoges (photo d'illustration) © Maxppp - CHRISTOPHE BARREAU

La surveillance du Covid-19 dans les eaux usées continue à Limoges. C'est l'équipe du professeur Sophie Alain,  virologue au CHU de Limoges et membre de l'Inserm, qui depuis deux ans, travaille sur le sujet. En ce moment, des relevés sont effectués chaque semaine car "pour nous, ça ne décroit pas vraiment, il y a beaucoup de portage du virus", résume Sophie Alain. 

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Pour le dire, la virologue aidé de Christophe Dagot, enseignant-chercheur à l'Ecole nationale supérieur d'ingénieur de Limoges, a mis en place une technique pour détecter la présence du virus, avec des relevés sur des points bien précis, au niveau des collecteurs de certains quartiers, à la sortie d'établissements comme les maisons de retraite, la prison, le campus de la Borie ou bien à l'entrée des stations d'épuration : "Comme on le sait, ce virus, quand il touche des personnes jeunes, est souvent asymptomatique. Donc le résultat c'est qu'on arrive à détecter l'endroit où se trouve le virus, alors même que les cas n'étaient pas hospitalisés."

Le programme "One Health"

Les travaux de l'équipe du professeur Sophie Alain ont bénéficié d'un soutien de 200.000 euros de la part de la région Nouvelle Aquitaine. Des recherches qui désormais intéressent pour le programme régional "One Health", "Une santé", en français. 

Gilles Bœuf, conseiller régional est chargé d'élaborer ce programme : "Aujourd'hui, les trois quarts des maladies apparues depuis 1940 sont ce qu'on appelle des zoonoses, des maladies qui passent de l'animal à l'humain. La Covid-19 est un exemple, on part de chauve-souris et on arrive aux humains. La tuberculose bovine, ici, est très importante. Plus au sud, il y a la grippe aviaire... En fait, c'est faire ce qu'on faisait avant mais beaucoup organiser la synthèse de tout ça. Notre devoir politique et scientifique c'est d'éviter que ça revienne."

Pendant deux jours, à Limoges, l'élu a rencontré des médecins, des vétérinaires, des scientifiques, mais aussi des spécialistes du droit et il a pu se rendre compte qu'ici, "on sait ce qu'est One Health, c'est organisé depuis un certain temps. J'ai une bonne base pour réfléchir". 

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