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Coutances Mer et Bocage : Jacky Bidot dit son "amertume face à la mort organisée de la clinique de Coutances"

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C'est "une mort annoncée", "prévue d'avance" : le président de Coutances Mer et Bocage a décidé de prendre la parole, à la veille d'une date importante pour l'avenir des cliniques de Saint-Lô et Coutances. Les repreneurs potentiels ont jusqu'à ce vendredi 19 avril pour déposer leurs offres.

Jacky Bidot, président de Coutances Mer et Bocage ce 18 avril Jacky Bidot, président de Coutances Mer et Bocage ce 18 avril
Jacky Bidot, président de Coutances Mer et Bocage ce 18 avril © Radio France - Lucie Thuillet

"Cette mort organisée va bientôt avoir lieu". A quelques heures de la date limite du 19 avril pour le dépôt des offres de reprise des cliniques de Coutances et Saint-Lô , Jacky Bidot président de Coutances Mer et Bocage n'a pas caché son "amertume" face à la presse locale ce jeudi soir. "Je me suis senti très seul ces derniers mois dans ce combat pour sauver la clinique de Coutances". Et de pointer du doigt "toutes les structures [publiques comme privées] qui auraient pu se concerter plus en amont, sans attendre qu'on en arrive là".

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Il dénonce une "décision arbitraire de favoriser Saint-Lô" et pointe du doigt le rapport d'expertise demandé en fin d'année dernière par l'Agence Régionale de Santé qui préconise notamment de recentrer la chirurgie à Saint-Lô. "Pourquoi ne pas renforcer l'attractivité de l'hôpital de Saint-Lô en y concentrant la chirurgie lourde et garder la petite chirurgie à Coutances? " Dans ce dossier, on se focalise "sur le coté bâtimentaire sans prendre en compte le côté humain, les salariés , les patients", ajoute l'élu.

Plus de chirurgie à Coutances ?

Jacky Bidot a eu des contacts avec les repreneurs potentiels, qui "tous ou presque veulent fermer les services de chirurgie à Coutances". A l'exception "peut-être du projet de M. Bérard", qui envisagerait de reprendre Coutances et d'y conserver des actes mineurs*, "comme les coloscopies, les cataractes, mais qui n'a pas forcément les moyens d'acheter Coutances. C'est le projet le plus cohérent entre les trois*" Un projet qu'il "soutient", faute de mieux, confie-t-il. Il n'écarte pas la possibilité dans ce cas d'acheter les murs de la clinique de Coutances pour les louer.

A Coutances, le bloc chirurgical est à l'arrêt depuis près de quatre mois et ne peut pas reprendre faute de pouvoir stériliser le matériel. Le président de CMB souligne également "la grande part de responsabilité du groupe Avec qui n'a pas fait les investissements et les travaux en temps et en heure".

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