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Coronavirus : "on s'attend à la troisième vague en janvier" dit ce médecin infectiologue à l'hôpital d'Orléans

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Invité de France Bleu Orléans ce mardi matin, Thierry Prazuck, chef du service maladies infectieuses de l'hôpital d'Orléans, estime que le risque de troisième vague de l'épidémie de coronavirus, après les fêtes de fin d'année, est réel. Et il insiste sur l'importance de la campagne de vaccination.

Le docteur Thierry Prazuck Le docteur Thierry Prazuck
Le docteur Thierry Prazuck © Radio France - Anne Oger

"On parle déjà de la troisième vague alors qu'on n'a pas terminé la deuxième", estime Thierry Prazuck, invité ce mardi matin de France Bleu Orléans au sujet des chiffres de l'épidémie de Covid-19 dans le Loiret (43 malades en soins critiques ou réanimation et 60 personnes en hospitalisation conventionnelle, selon les chiffres de l'agence régionale de santé publiés lundi 21 décembre. 

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On pensait que le reflux de la deuxième vague arriverait plus vite"

"Depuis une quinzaine de jours, on est sur un plateau plutôt descendant, mais on pensait que ça arriverait plus vite et probablement que tout le monde ne respecte pas les consignes sanitaires", juge le chef du service maladies infectieuses de l'hôpital d'Orléans. "On s'aperçoit que le virus est plus contagieux que ce qu'il était lors de la première vague, donc on a du mal à s'en sortir". 

L'importance de la vaccination

"Pour se débarrasser de ce virus, il faut que la population soit immunisée, soit naturellement (quand on a eu le Covid, on est protégés par des anticorps efficaces pendant plusieurs mois, on ne sait pas combien exactement), soit en étant vacciné. Et c'est la conjonction des deux qui va faire  qu'on va arriver à 60% de la population protégée, immunisée et que le virus disparaisse", rappelle le docteur Thierry Prazuck.

La troisième vague ? "On s'y attend, on s'y prépare"

Et le médecin infectiologue ajoute qu'il "est tout à fait possible qu'on ait une troisième vague début janvier ou mi-janvier, oui, on s'y attend, on s'y prépare !". En effet, il ne faut pas s'attendre à ce que la campagne de vaccination, dans le Loiret, débute avant mi-janvier, comme l'expliquent les directeurs d'Ehpad, où cette campagne débutera en premier.

Le super-congélateur livré au CHR d'Orléans "tout début janvier"

Maintenant que l'agence européenne du médicament a validé le vaccin Pfizer-BioNTech ce lundi, "il y a une énorme logistique derrière cette campagne de vaccination", rappelle Thierry Prazuck. Il faudra d'abord un super congélateur capable de conserver le vaccin à - 80 degrés : "ce congélateur de 30 m² arrivera tout début janvier à l'hôpital d'Orléans", indique le médecin orléanais. 

"Il faudra l'installer, puis recevoir les vaccins qui ont une durée de vie de cinq jours, puis obtenir le consentement éclairé des personnes qui vont être vaccinées puis organiser les choses avec les pharmaciens qui sont déjà en train de travailler sur le sujet".

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