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Coronavirus : comment les hôpitaux du sud de la Meurthe-et-Moselle gèrent-ils la crise sanitaire ?

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Comment les centres hospitaliers du sud de la Meurthe-et-Moselle, Toul, Pont-à-Mousson et Lunéville, font-ils face à la crise du coronavirus ? Aménagement des services, nombre de lits, adaptation des personnels : France Bleu Sud Lorraine vous dresse un point sur la situation.

Photo d'illustration. Photo d'illustration.
Photo d'illustration. © Maxppp - MICHEL VIALA

Pour faire face à la crise du coronavirus, les trois centres hospitaliers du sud de la Meurthe-et-Moselle, à savoir Lunéville, Toul et Pont-à-Mousson se sont organisés comme la majorité des autres hôpitaux de la région : ils ont créé deux filières bien distinctes. L'une pour prendre en charge les patients atteints du coronavirus, l'autre pour continuer à assurer les urgences dites "classiques". 

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Un nombre de lits suffisant

Les activités de chirurgie programmées, comme ailleurs, ont été stoppées. Des services ont été réaménagés pour mettre à disposition le maximum de lits dédiés aux patients atteints du coronavirus. A Toul, par exemple, la maternité a été fermée. Au début de l'épidémie, le centre hospitalier disposait de 31 lits "covid". Jusqu'ici, il n'en n'a jamais manqué, c'est même le contraire qui s'est produit, explique Pierre Renaudin, le directeur de l'hôpital. "Les personnels n'ont pas chômé, ils ont été mis à rude épreuve. Mais on n'a pas été submergé au point d'être en difficulté. On s'est aperçu qu'on avait déployé un dispositif légèrement sur-dimensionné." Dans les centres hospitaliers de Pont-à-Mousson et Lunéville aussi, le nombre de patients n'a pas dépassé le nombre de lits disponibles. 

On n'a jamais été au-delà du capacitaire mis en place- Pierre Renaudin.

Depuis quelques jours, dans ces établissements, le flux de malades atteints du coronavirus s'amenuise, tandis que le nombre de patients pris en charge aux urgences "traditionnelles" augmente progressivement. Cette situation transitoire nécessite une adaptation progressive, selon le directeur du centre hospitalier de Lunéville, François Gasparina. 

"D'une part, on est en attente de connaître les conséquences du déconfinement. D'autre part, il y a une nécessité de répondre à des patients qui ont retardé leur prise en charge, notamment ceux avec des maladies chroniques. Ce qui signifie réduire, progressivement, notre capacitaire "covid", tout en garantissant une sécurité des patients."

Fluidifier les sorties d'hospitalisation 

Un travail d'équilibriste que décrit bien Pierre Renaudin, du centre hospitalier de Toul. L'établissement a récemment abaissé de onze lits le capacitaire dédié à la prise en charge covid. "On s'est adapté, à chaque fois, pour faire en sorte que ces lits soient bien orientés par rapport au flux de patients qui est arrivé."

Ces centres hospitaliers travaillent avec le CHRU de Nancy pour les sorties d'hospitalisation. Ils seront bientôt mis à contribution pour permettre à l'établissement nancéien de libérer des lits, à son tour.

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