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Le CHU de Montpellier cherche des volontaires pour tester un traitement de la bronchite chronique

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Le CHU de Montpellier recherche une dizaine de patients volontaires pour tester l'efficacité du protocole Airflow 3. Un nouveau traitement censé faciliter la respiration des malades de la BPCO, une bronchite chronique aussi connue comme la maladie du fumeur.

Jean-Pierre Mallet est pneumologue au CHU de Montpellier Jean-Pierre Mallet est pneumologue au CHU de Montpellier
Jean-Pierre Mallet est pneumologue au CHU de Montpellier © Radio France - Valentin BERTRAND

C'est une source d'espoir pour les malades atteints de la BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive), aussi connue comme la maladie du fumeur. Le CHU de Montpellier participe à un programme de recherche international sur un éventuel traitement, cette pathologie, aujourd'hui cinquième cause de mortalité au niveau mondial, étant encore irréversible. Il faut pour cela une dizaine de patients volontaires.

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"C'est une maladie qui peut être très handicapante." – Jean-Pierre Mallet

Pour l'heure, les essais (débutés en 2019) en sont encore à une phase préliminaire. Mais l'enjeu est de taille : "On parle d'une maladie extrêmement fréquente, qui est le plus souvent liée au tabac, mais qui peut aussi découler d'expositions toxiques dans la vie professionnelle,  qui détruit la structure interne du poumon", explique le pneumologue Jean-Pierre Mallet. 

En France, 3,5 millions de personnes sont considérées comme malades, avec des symptômes variables mais généralement de grandes difficultés à respirer et des épisodes de toux répétés. "C'est une maladie qui peut être très handicapante", confirme le médecin investi dans ce programme de recherche.

L'objectif des prochains mois sera de constituer deux groupes de volontaires. L'un sera traité, l'autre non, afin de déterminer si le protocole Airflow 3 constitue bien un traitement contre la BPCO.

Pas de médicament

Ce candidat-traitement à passer un endoscope au niveau des poumons. Une partie des nerfs qui les structurent sont mis hors service afin de limiter la contraction anormale des bronches et donc de faciliter le passage de l'air dans l'organisme. "C'est une technique qui est très innovante et qui mérite d'être évaluée", relève Jean-Pierre Mallet.

Jusqu'à présent, les seuls médicaments proposés aux malades avaient pour effet d'atténuer les principaux symptômes

Les critères pour participer

Pour participer à cette étude (bénévole), il faut :

  • Avoir plus de 40 ans.
  • Avoir arrêté de fumer depuis au moins deux mois.
  • Avoir reçu un traitement antibiotique ou à base de corticoïdes au cours de la dernière année.
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