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Brest : une équipe de l'Enib sélectionnée pour mener une expérience lors de vols en apesanteur

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Des enseignants et des étudiants de l'Ecole nationale d'ingénieurs de Brest s'apprêtent à vivre une expérience spatiale unique. Pendant trois jours, ils vont participer à des vols scientifiques à bord de l'Airbus A310 ZeroG de Novespace. Et tester en apesanteur leur application de réalité augmentée.

Aurélien Duval, ingénieur, répète les manipulations qu'il devra effectuer à bord de l'avion Zero G. Aurélien Duval, ingénieur, répète les manipulations qu'il devra effectuer à bord de l'avion Zero G.
Aurélien Duval, ingénieur, répète les manipulations qu'il devra effectuer à bord de l'avion Zero G. © Radio France - Nicolas Olivier

"Je suis très excité ! C'est une chance unique, je n'en aurai pas deux dans ma vie", sourit Axel Rault. A 22 ans, cet étudiant en cinquième année à l'Enib a été sélectionné pour participer à une expérience scientifique en microgravité dans le cadre du projet JUMANGI, qui vise à développer un système d'assistance médicale en réalité mixte à destination des astronautes.

31 phases de 22 secondes en apesanteur

Le projet a reçu un important financement du CNES (Centre nationale d'études spatiales) pour un total de 100.000 euros, ouvrant la voie à cette expérimentation lors de trois vols à bord de l'Airbus A310 Zero G de Novespace, qui décollera de l'aéroport de Bordeaux-Mérignac, mardi, mercredi et jeudi matin. Chaque vol dure trois heures et comprend 31 paraboles offrant chacune 22 secondes en apesanteur.

L'avion peut accueillir une quarantaine de scientifiques pour des expériences diverses.
L'avion peut accueillir une quarantaine de scientifiques pour des expériences diverses. © Maxppp - Guillaume Bonnaud

"Bien évidemment, il y a un peu d'excitation parce que ce sont des conditions de travail exceptionnelles, reconnaît Charlotte Hoarau, responsable de l'expérimentation à bord. Peut-être qu'on va réussir à se libérer une petite parabole de fun à un moment, mais je sais qu'on sera 100% concentrés car il y a un enjeu scientifique, on attend de nous des publications scientifiques. L'objectif est de valider notre dispositif technique, c'est important pour toute la suite du projet."

L'expérience a demandé des mois d'une intense préparation. Si elle est concluante, la prochaine étape sera un test in situ, dans l'espace, par des astronautes de l'ISS.

"Ce n'est pas un tour de manège, c'est de la science"

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Thomas Pesquet est l'un des pilotes de l'Airbus A310 Zero G.
Thomas Pesquet est l'un des pilotes de l'Airbus A310 Zero G. © Maxppp - Laurent Theillet

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