Belfort : 19 policiers du commissariat testés positifs au Covid-19

19 des 160 policiers du commissariat de Belfort ont été testés positifs au Covid-19 ces dernières semaines, a confirmé ce vendredi la préfecture du Territoire de Belfort. Les agents concernés, ainsi que quelques cas contacts, ont été mis en quarantaine. Et le nombre de cas a depuis diminué.

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"Nous avons eu une série de contaminations, qui a conduit à ce qu'au maximum nous ayons 19 cas positifs dans une unicité de site, mais à cette heure, après les quarantaines et les nouveaux tests, nous sommes à 12 cas positifs, donc nous sommes en décrue de la situation que nous avons eue", a précisé Jean-Marie Girier le Préfet du Territoire.

Douze des dix-neuf personnes contaminées étaient encore malades vendredi. Mais les absences n'étant pas concentrées dans les mêmes services, les missions ont pu continuer à être assurées.

Il y a eu une forte mobilisation des effectifs

"Il y a eu une mobilisation forte des effectifs pour maintenir les capacités opérationnelles", sachant que la police nationale est particulièrement sollicitée en ce moment, "entre le renforcement de vigipirate, la sécurisation de la rentrée scolaire ou encore les contrôles Covid", a insisté le Préfet.

Le protocole sanitaire a été mis en place et "tous les gestes barrières sont respectés", a assuré le délégué départemental du syndicat de police Alliance, Sébastien Garcia. Une note a été diffusée en interne, interdisant les moments de convivialité : lors de la pause déjeuner par exemple, les agents doivent désormais manger seuls, dans leur bureau.

Lors de la première vague en juin dernier, une vingtaine de policiers du commissariat de Belfort avait déjà été placée en quarantaine, après un test révélé positif sur une personne gardée à vue.

Le télétravail est difficile au commissariat

• "Dans un commissariat, la problématique est assez simple. Vous avez des gens qui sont sur le terrain, donc ça ne se télétravaille pas. Vous avez ensuite des documents, qui sont soit des documents classifiés, ou des applications qui ne sont pas télétransportables sur des ordinateurs à domicile, je pense par exemple au service de la DGSI ou du renseignement territorial, qui représentent quand même un étage de la DDSP, et ces services n'ont pas la possibilité de télétravailler", a tenu à rappeler le Préfet.
• "Ensuite, vous avez quelques postes administratifs, mais c'est totalement à la marge. Pour le reste, que ce soit sur l'enquête, lorsqu'on doit auditionner les gens, ou lorsqu'on a des documents papiers qui ne peuvent pas sortir parce qu'ils sont des scellés, et donc des preuves d'enquête, elles ne peuvent pas être déplacées au domicile pour permettre à un agent de travailler. Chez les pompiers, les policiers, les gendarmes, ou de la même manière en milieu hospitalier, on est typiquement dans ces professions de service public qui sont difficilement télétravaillables".