Passer au contenu
Publicité

TOUR DE FRANCE | Grenoble passe son tour, la ville ne sera pas étape les six prochaines années

Par

Alors que Grenoble accueillait samedi le départ de la 14e étape du Tour de France, la politique s'est invitée dans la course. Éric Piolle, le maire de Grenoble, n'a pas caché ses réticences quant à l'accueil de la course dans les prochaines années.

Grenoble disait "au revoir" au Tour de France ce samedi.
Grenoble disait "au revoir" au Tour de France ce samedi. © Radio France - Denis Souilla

Les coureurs du Tour de France ont quitté Grenoble samedi pour Risoul, 14e étape du Tour de France sur laquelle le Polonais Rafal Majka (Tinkoff) s'est imposé en solitaire au sommet de la montée qui mène à la sation des Hautes-Alpes. Loin du côté sportif, le Tour est devenu aussi un sujet politique. Les coureurs reviendront-ils ? Sûrement pas dans les six prochaines années...

Publicité

Grenoble ne paiera plus pour accueillir une étape

Éric Piolle, le maire de Grenoble, l'a annoncé en juin dernier : à l'avenir, la ville ne paiera plus pour accueillir une étape du Critérium du Dauphiné ou du Tour de France (100.000 euros pour le Tour, ndlr). Vendredi après-midi, en plein direct sur France Télévisions, Thierry Adam, journaliste commentateur de la course, s'en est pris à Éric Piolle, lui reprochant d'avoir supprimer les Trois jours cyclistes de Grenoble qui se déroulent au Palais des Sports. Le maire éxologiste se défend de "tuer le cyclisme" .

Éric Piolle, le maire de Grenoble, sur le village départ du Tour de France.
Éric Piolle, le maire de Grenoble, sur le village départ du Tour de France. © Radio France - Denis Souilla
loading

Le Tour peut-il se passer de Grenoble ?

Les Alpes sont un passage obligé pour le Tour de France mais Christian Prud'homme, le directeur du Tour de France, "une vingtaine de stations de sport d'hiver sont candidates, ça n'a aucune importance qu'il y ait Grenoble ou pas" .

loading

**Michel Destot dénonce "un repli idéologique" **

Michel Destot, ancien maire PS de Grenoble.
Michel Destot, ancien maire PS de Grenoble. © Radio France - Denis Souilla
loading

Même si Éric Piolle ne veut plus du Tour, il était bien obligé d'être là cette fois-ci puisque le passage du Tour avant été décidé par la municipalité précédente. Michel Destot avait donc son accréditation sur le départ du Tour de France. Les deux hommes se croisent, Éric Piolle passe devant son prédécesseur. Aucune poignée de mains entre les deux hommes. Michel Destot, l'ancien maire PS de Grenoble, était donc heureux pour la venue d'un événement qui reste pour lui "un rassemblement populaire qui génère des millions d'euros de retombées économiques". L'ancien élu, la gorge nouée, rajoute : "je ne comprends pas ce repli idéologique de la nouvelle municipalité, le sport, le Tour de France, ça n'est pas une question de sensibilité politique. C'est incompréhensible qu'une ville se prive d'une telle une fête du sport".

**

[

DOSSIER tdf rhône alpes
DOSSIER tdf rhône alpes © Radio France

](http://www.francebleu.fr/infos/le-tour-de-france-2014-en-rhone-alpes-1648057)

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined