Thierry Trijoulet : vainqueur sans triomphalisme

France Bleu Gironde : Pouvez vous affirmer que votre élection à la tete du PS est incontestable ?

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Thierry Trijoulet : Oui je peux l'affirmer, car on a attendu jusqu'à mardi soir pour qu'une commission puisse rapprocher les PV originaux avec les listes d'émargement et le score reste identique à celui qui a été annoncé le 11 juin.

Alors sur quoi se base selon vous Mathieu Rouveyre pour vous accuser de malversations ?

Il se base sur un aspect d'une seule signature mais tout peut être remis en cause quand on ne veut pas accepter un résultat. Libre à lui de continuer les procédures internes puisque l'affaire est maintenant remontée au national, mais il apparait encore une fois que la commission qui contenait des représentants des deux camps a confirmé ma victoire mardi soir. Le score est serré c'est vrai - moins de1% - ce qui fait de moi un vainqueur qui n'est pas dans le triomphalisme. Il y a au PS de la passion et de l'engagement mais maintenant il faut dépasser ça.

Pourquoi avez vous refusé une coprésidence ?

Ca c'est la version de Mathieu Rouveyre ! Nous avons évidemment discuté tous les deux pour trouver des solutions politiques à ce conflit, mais moi je préférais attendre la commission de mardi soir. Mathieu Rouveyre dit qu'il ne veut être ni perdant ni numéro 2... et il propose une co-direction qui ne tient absolument pas compte des résultats, ce qui en plus est contraire à nos statuts.

Comment allez vous réconcilier les miilitants PS ?

On a un fonctionnement qui fait qu'une fois le vote passé on à un projet à développer. Les instances ont été désignées en proportion du vote et on a toujours dans toutes les sections réussi à dépasser ça. Le score est certes étroit pour les partisans de Mathieu Rouveyre mais c'est une défaite et il faut l'accepter.

Vous étiez un partisan de la motion A mais vous soutenez le gouvernement sans aucune réserve ?

Ce gouvernement, c'est celui du courage qui s'attaque à la réduction de la dette pour faire avancer les choses et je suis persuadé qu'il va dans le bon sens. On peut être dans la critique de son parti mais au final on doit soutenir son camp et son chef.