VIDÉO - Sécurité dans les bus à Nantes : "Un signe envoyé aux conducteurs", estime Pascal Bolo

Pascal Bolo confesse : "Notre rôle à nous, c'est de nous adapter aux situations, de ne pas être dogmatique et de trouver en permanence le bon compromis." Voilà comment le président de la Semitan (par ailleurs adjoint au maire de Nantes, vice-président de Nantes métropole) explique ce revirement. Voilà des mois que les conducteurs demandaient de déplacer le "point de régulation" des bus, de l'éloigner de la place Mendès-France. Jusqu'à présent, le président de la Semitan s'y refusait au nom "du maintien de la présence des services publics dans les quartiers difficiles".

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Ce lundi, il a changé d'avis. "C'est un signe de prise en compte que nous avons voulu envoyer à l'ensemble des conducteurs et des conductrices. Je ne retire pas un mot de ce que j'ai dit le 22 janvier à ce micro. Simplement, c'est vrai qu'il y a depuis la rentrée de septembre en partie, mais surtout depuis le mois de janvier, une recrudescence des petits faits d'incivilité qui pourrissent la vie des conducteurs", argumente le président de la Semitan.

Pascal Bolo assure ne pas avoir de regret de ne pas avoir pris la décision avant. Il balaye, par ailleurs d'un revers de manche, les critiques de l'opposition de droite, qu'il accuse de ''faire de la récupération politicienne". "Ce qui m'intéresse, c'est que le service public fonctionne, y compris dans les quartiers populaires", rajoute l'élu, qui fut précédemment chargé de la sécurité à Nantes,

"Ce qui m'intéresse, c'est que la Semitan puisse remplir ses missions avec l'aide des autorités publiques, le directeur départemental de la police, la directrice de cabinet du préfet, il y a un travail conjoint, une collaboration extrêmement étroite entre les autorités chargées de la lutte contre les stupéfiants et en général, de la sécurité publique, et la métropole et la Semitan bien évidemment", conclut Pascal Bolo.