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Régionales 2015 : toutes les réactions du second tour en Bourgogne-Franche-Comté

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Marie-Guite Dufay (PS) a recueilli 34,68% des voix et obtient 51 sièges. François Sauvadet (UDI-LR) recueille lui 32,89% des voix et obtient 25 sièges. Sophie Montel (FN) obtient un score de 32,44% et 24 sièges.

Régionales : toutes les récations du second tour sont sur francebleu.fr
Régionales : toutes les récations du second tour sont sur francebleu.fr © Radio France

"Mes premiers mots vont à tous ceux qui m'ont soutenu. Je me suis sentie portée dans cette campagne notamment cette dernière semaine. Les militants de ma famille politique et de ceux qui se sont rassemblés autour de moi. J'ai le sentiment que sans ce rassemblement rien n'aurait été possible. Mes premiers mots sont pour eux et aussi à tous mes sympathisants et mes militants. On savait que ce serait serré, maintenant c'est une victoire. J'ai néanmoins la victoire modeste car je sens que la confiance vis à vis des gouvernants, des partis, n'est plus au rendez-vous. La gauche, j'en ai bien conscience, a beaucoup à faire pour véritablement se reconstruire."

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"On a mené ensemble, une belle campagne, digne, sobre, sur le projet. Tout s'est joué dans un mouchoir de poche, vous l'avez vu, comme moi. C'est une situation extrêmement complexe dans laquelle va se retrouver notre région avec la reconduction des mêmes, qui ont conduit notre région dans de grandes difficultés. Nous sommes une des rares régions en récession. J'assume l'entière responsabilité de cette campagne, nous avons perdu mais nous avons perdu de peu. La meilleure réponse à la montée de l'extrême droite, c'est l'action. Demain il faut se mettre au travail pour la Côte-d'Or. Je démissionnerai de mon mandat parlementaire, je respecterai mes engagements et nous continuerons de nous battre pendant ces six années. Nous voulons que ça change. Nous avons à répondre aux préoccupations des français, de la vie quotidienne. Merci à tous, nous pouvons être fiers de ce que nous avons fait même si nous avons perdu."

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"Nous, nous incarnons l'espoir, la volonté de rupture et le changement. Le combat continue, nous ne baisserons ni la garde, ni les bras. Les élections nous ont montré que le Front National avait malgré tout le vent en poupe."
"Nous allons avoir un énorme groupe, d'après les estimations nous aurions au moins 24 conseillers régionaux."

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"On voit que dans les abstentionnistes, il y a énormément de votants pour le Front National [...] On sait qu'il y a eu énormément de jeux d'alliances entre les partis, le FN était seul face à ce système."

"C'est clair que la remontée de Marie-Guite Dufay est un élément extrêmement important. On serait devant d'environ mille voix mais il faut rester prudent à cet instant. Je crois que l'on peut se réjouir que la mobilisation a été plus forte y compris par rapport aux dernières régionales. Cela doit nous amener à analyser les résultats du premier tour car ils sont porteurs d'interrogations même pour le PS."

"Je remarque qu'encore un français sur deux n'est pas allé voter. Les résultats sont très serrés. La leçon à tirer c'est que les français ne veulent plus du PS et de l'UMP et ils crient leur désespoir avec le Front National. Je vois ce soir que le FN est quand même haut et que les français n'en veulent pas et qu'ils rejettent les deux partis. Il y a une vraie demande des français d'une alternance politique. Ce soir personne ne gagne et personne ne doit crier victoire."

"Marie-Guite Dufay va continuer à mettre la Franche-Comté sur la bonne direction. Le Front National s'installe désormais sur notre territoire. Je suis déterminé parce qu'il faut que les choses changent dans notre pays. Je crois qu'il y a un signal très fort envoyé par les électeurs. Il faut maintenant passer de la discussion à l'action."

"C'est une fierté. Au bout du compte c'est une victoire qui permet la majorité absolue pile. Ce sont les villes qui ont fait la différence. Il y a une très forte mobilisation dans la Franche-Comté en particulier, je crois qu'il y a eu un vote identitaire aussi pour le candidat de la Franche-Comté. Cette nouvelle majorité, elle doit tout faire pour réunir le maximum de bourguignons : il faut à travers le travail au quotidien essayer de montrer qu'elle est là pour tous les bourguignons sur tous les territoires. Le travail va être intense. Cette mandature qui va assumer la fusion des deux anciennes régions, ça va être un travail intense. La montée du FN est inexorable, il monte sur les inquiétudes, la démagogie, les difficultés des gens."

"Le vote FN est multifactoriel. Il y a la peur, le pessimisme, le déclinisme, défaitisme...tout cela contribue à entretenir le vote FN. La France est un beau pays, il faut qu'on soit fier de notre pays. Je ne nie pas l'importance du facteur économique mais je ne suis pas tenant d'une théorie uni-causale. Je pense que le mode de scrutin que nous avons en France a exacerbé les tensions et les oppositions dans notre société.
Le scrutin majoritaire est aussi une des causes de la montée du FN. Ce scrutin empêche la recherche du compromis. Chez nous c'est un gros mot, alors que c'est la base de la démocratie. Je plaide pour un scrutin proportionnel"

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"Je constate que la gauche l'emporte dans un mouchoir par défaut parce que les bourguignons ont décidé d'apporter un petit peu plus de suffrage aux socialistes. Les deux tiers de Bourguignons qui ont voulu dire stop au PS, qui ont voulu que d'autres actions concrètes soient menées vont être très déçus.
Je suis pour une droite de droite, renouvelée et ce qui a manqué en Bourgogne-Franche-Comté c'est quelques points pour faire la différence. Je suis vraiment triste de voir qu'on a toujours un parti socialiste complètement ringard alors qu'on avait deux tiers de Bourguignons qui voulaient le changement."

"Les enjeux nationaux ont pris le pas sur les enjeux régionaux. François Sauvadet était un très bon candidat. Je ne pense que ça soit une question de personne, il y a énormément d'ingrédients qui arrivent dans une élection comme celle-là. Entre François Sauvadet et moi ça a été un choix de stratégie nationale. On a fait cette campagne ensemble. Si nous avons perdu c'est la défaire de tout le monde."

 

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