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Municipales : Stéphanie Font invitée de France Bleu Roussillon

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France Bleu Roussillon accueille tour à tour les têtes de liste aux municipales de Perpignan. Ce jeudi, l'invitée était Stéphanie Font, candidate pour le NPA, le Nouveau Parti anticapitaliste.

Stéphanie Font au micro de France Bleu Roussillon
Stéphanie Font au micro de France Bleu Roussillon © Radio France

7h05 – Cyrille Manière dresse le portrait de la candidate

On apprend que Stéphanie Font a 41 ans, qu'elle a un enfant. Son engagement politique remonte aux années 90 : d'abord à SOS racisme puis à la LCR, devenue depuis le Nouveau Parti Anticapitaliste. Lutter contre la pauvreté, rendre les transports gratuits, favoriser le vélo, ouvrir des crèches et refuser de rembourser la dette qui enrichit les banques font partie de ces thèmes de campagne.

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7h15 – Stéphanie Font pousse la porte de France Bleu Roussillon

Stéphanie Font arrive dans nos studios avec une demi-heure d'avance, vêtue d'un polo rayé, accompagnée de trois colistiers

7h23 - L’interrogatoire

Pendant trois minutes, Stéphanie Font est dans la peau d’une gardée à vue, bombardée de questions par Michèle Pierrard. La candidate va avouer qu'elle mange bio, ne mange plus de viande, ne se teint pas les cheveux et qu'elle aime l'odeur des écuries...

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7h45 - l’Interview politique

France Bleu Roussillon : Vous êtes la candidate NPA, vous êtes créditée d'1 % des voix, quelle est votre ambition dans cette élection ?

"Montrer qu'une autre politique est possible"

Stéphanie Font : Notre ambition c'est de faire entendre notre voix, nos valeurs, notre programme qui est en lien avec les besoins sociaux de la population et si nous avons des élus, de faire avancer ce qui serait bon pour Perpignan.Y a pas de pression, on fonce , on y va avec nos convictions, nos valeurs pour montrer qu'une autre politique est possible.On va déposer notre liste tout à l'heure, on est confiant.Elle est composée de gens simples qui font partie de la société , des salariés, des chômeurs, des retraités. Ça nous a demandé un investissement pour trouver 55 noms, mais y a des gens qui sont vraiment partants pour faire entendre cette voix.On fait campagne sur le terrain, sur les marchés, pour convaincre les gens qui sont dégoutés de la politique, pour leur faire comprendre que tous ensemble, on peut y arriver, les gens discutent beaucoup avec nous.

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**FBR ** : Votre principal thème de campagne, c'est la lutte contre la pauvreté ?

"Il y a une grande désespérance dans les quartiers populaires"

SF : *Oui bien sûr, nous on est pour lutter contre les politiques d'austérité qui pénalisent les classes populaires qui font des cadeaux aux grands patrons, on a un axe important sur le logement, les services publics, sur la démocratie directe, impliquer la population dans les choix pour faire de Perpignan une ville écologique.*Perpignan est une des villes les plus pauvres de France et sur le terrain, on le constate, ** les logements insalubres, le chômage, y a une grande désespérance dans les quartiers populaires, manque de perspectives, de travail, de logements dignes. Ce sont des choix politiques. Perpignan pourrait être une ville riche où les gens vivent dignement et ont des perspectives d'avenir. Avec une vraie démocratie, de vrais services publics.

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FBR : Y a un gros axe dans votre programme, rendre le bus gratuit ?SF : C'est le seul moyen pour que les gens renoncent à la voiture individuelle qui est très polluante, il faut aussi favoriser le vélo avec des pistes cyclables plus nombreuses, on a que des bouts de pistes cyclables à Perpignan, c'est très dangereux de faire du vélo à Perpignan. FBR : Sur ces points-là, votre programme se rapproche de ceux de Jean Codognès et de Jacques Cresta, qu'est ce qui vous différencie ?

"On est là pour faire autrement"

SF : Ce qui nous différencie, c'est que nous, nous voulons vraiment le faire. Jacques Cresta, c'est un député du PS,  c'est la politique d'austérité du gouvernement avec des cadeaux au MEDEF, on connait leur politique avec EELV dans les régions ou les départements.On combat la politique d'austérité de droite, et du Parti socialiste, on est là pour faire autrement une vraie politique anticapitaliste. FBR : Sur le thème de l'insécurité, quelle est la position de l'extrême gauche ?

"La première insécurité, c'est l'insécurité sociale"

SF : Pour nous la première insécurité, c'est l'insécurité sociale, c'est le chômage, la précarité, les logements insalubres. Bien sur le PS, l'UMP le FN se servent des ces thèmes pour faire peur dans la population pour faire passer des politiques réactionnaires et des politiques d'austérité.Pour lutter contre l'insécurité, il faut d'abord lutter contre la pauvreté , c'est que les gens aient des conditions de vie acceptables, attelons-nous à ça, au chômage, à la précarité et puis certainement, que ça ira mieux.

Ma France : Améliorer le logement des Français

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