Femu a Corsica dénonce "une politique spectacle" de la Mossa Palatina et réaffirme son soutien aux associations

Samedi matin, devant la mairie de Bastia, le président de la Mossa Palatina a dénoncé "une clochardisation" de la ville et réclamé la mise en place d'un arrêté anti-mendicité pendant la période estivale, et "l'arrêt de subventionnement des structures associatives". Ce mardi, Femu a Corsica dénonce "des slogans simplistes", "une politique spectacle" et "des actions hâtives".

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Priver les associations de moyens serait "non seulement contre-productif, mais dangereux", souligne Femu, en rappelant que celles-ci "atténuent les tensions sociales" et que "leur absence aggraverait la situation". "Plutôt que de les affaiblir, nous devons renforcer leur capacité d'action", poursuit le parti, applaudi par les représentants d'associations présents dans la salle.

"La très grande majorité des gens que nous accueillons ne demande qu'à se faire oublier !"

"Il y a 2 ou 3 individus qui font n'importe quoi dans la rue", admet le vice-président de Fratellenza, Jean-Claude Vignoli, "mais la très grande majorité des gens que nous accueillons ne demande qu'à se faire oublier !". "Mossa Palatina voudrait que l'on privilégie nos pauvres à nous. Parmi les gens que nous accueillons, il y a une trentaine de Corses. Que fait Mossa Palatina de ces gens-là ? On ne les voit pas ! Heureusement que nous sommes là pour nous en occuper."

"Si nos associations n'étaient pas là, la violence exploserait à Bastia !"

Poursuivant les propos des élus, le vice-président de l'association a, lui aussi, insisté sur l'importance du rôle des structures associatives d'aides aux plus démunis : "Si nos associations n'étaient pas là, la violence exploserait à Bastia !" Jean-Claude Vignoli a, enfin, interrogé les fréquentes références aux valeurs chrétiennes du parti d'extrême droite "qui prône le rejet de l'étranger. C'est diamétralement opposé à ce que dit l'Évangile".