Affaire des banderoles à Sciences Po Grenoble
En mars 2021, les noms de deux professeurs de Sciences Po Grenoble sont placardés à l'entrée de l'IEP, pour dénoncer leur supposée islamophobie. C'est le début de l'affaire des "banderoles". Les deux professeurs, puis une troisième (en désaccord avec eux), sont placés sous protection policière. L'écho médiatique est énorme, la ministre de l'Enseignement supérieur demande même des sanctions. Dix-sept étudiants passent en conseil de discipline. Une étudiante est temporairement exclue. En décembre 2021, l'un des professeurs concerné est suspendu après avoir commenter les décisions de ce conseil. En réaction, la région Auvergne-Rhône-Alpes suspend les subventions allouées à l'Institut d'Études Politiques de Grenoble pour dénoncer "la longue dérive idéologique et communautariste de la direction".
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Un troisième enseignant de l'IEP de Grenoble a été placé sous protection policière, le 6 mars dernier. Il s'agit d'une maitresse de conférence, qui s'était opposée à l'un des deux professeurs, dont les noms avaient été placardés sur les murs de l'école, à propos du terme d'islamophobie.
Ils étaient poursuivis pour avoir diffusé des accusations d'islamophobie, visant deux enseignants de l'IEP en début d'année. Les 17 étudiants de Sciences po Grenoble ont été relaxés ce jeudi. En mars dernier, les noms des enseignants avait été placardés sur les murs de l'école.
Dans l'affaire d'accusation d'islamophobie visant deux professeurs à Sciences Po Grenoble, le syndicat étudiant UNEF est pris dans la tourmente ce week-end après avoir relayé sur les réseaux sociaux un collage citant les noms des enseignants visés.
Deux enseignants de l'IEP de Grenoble, accusés d'islamophobie, ont vu leurs noms placardés sur les murs de cette grande école. Ils dénoncent une chasse à l'homme et un climat délétère où tout débat autour de la religion musulmane est devenu impossible. Le procureur a ouvert une enquête.
La situation à Sciences Po Grenoble a pris une dimension nationale. En déplacement en Auvergne ce lundi, Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, a évoqué la situation iséroise. Il a notamment dit que les deux professeurs visés étaient placés sous protection policière.
La ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, s'est exprimée dans le Figaro ce samedi après la publication d'un rapport suite à l'affaire des deux enseignants accusés d'islamophobie à l'IEP de Grenoble en mars dernier. Elle appelle à sanctionner les étudiants impliqués.
L'épisode des banderoles n'en finit plus de rebondir à Sciences Po Grenoble. Après les accusations d'islamophobie, les affichages sauvages et le conseil de discipline des étudiants, un des enseignants se retrouve, cette fois, suspendu pour ses commentaires sur les décisions de ce conseil.
Au cœur de vives polémiques à Grenoble et à Paris au mois de mars dernier, l’Unef a retrouvé une relative sérénité à Sciences Po. L’affaire des réunions non-mixtes a poussé le Sénat à adopter un amendement quine s’appliquera probablement pas au syndicat. Une enquête de Philippe Reltien.
La direction de l'Institut d'Etudes Politiques de Grenoble réagit ce mardi matin à la suspension de ses financements de la région. Elle explique dans un communiqué qu'elle est "toujours aux côtés des équipes [...] lorsque nécessaire, mais réprouve toute instrumentalisation de cas particuliers".
Au lendemain de la suppression des financements de la région Auvergne-Rhône-Alpes à Sciences-Po Grenoble pour cause de "dérive idéologique et communautariste", sa directrice Sabine Saurugger répond à Laurent Wauquiez sur le fond et sur les conséquences pour les étudiants précaires.
Ce mardi, trente-cinq enseignants-chercheurs de Sciences Po Grenoble ont appelé à cesser le dénigrement de leur école et à sortir du "tourbillon médiatique" dont Sciences-Po Grenoble fait l'objet depuis que certains professeurs ont été accusés, à tort, d'être islamophobes.
Un mois après l'annonce d'une suspension des subventions de la région à l'IEP de Grenoble, le dialogue est toujours au point mort entre la direction de l'établissement et le président de région. Sabine Saurruger, directrice de l'IEP, le regrette et invite Laurent Wauquiez à venir sur place.