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L'été 2023, quatrième été le plus chaud après 2003, 2022 et 2018, selon Météo France

Par
  • France Bleu

Selon Météo France, l'été 2023 est parmi les plus chauds jamais enregistrés en France. Sur les mois de juin, juillet et août, la température moyenne a atteint 21,8°C, soit 1,4°C de plus que la normale observée entre 1991 et 2020.

L'été 2023, quatrième été le plus chaud depuis 1900, selon Météo France L'été 2023, quatrième été le plus chaud depuis 1900, selon Météo France
L'été 2023, quatrième été le plus chaud depuis 1900, selon Météo France © AFP - SEBASTIEN BOZON

L'été n'est pas encore terminé et pourtant cette édition 2023 se hisse directement parmi les plus chaudes historiquement mesurées en France. L'été 2023 se classe à la quatrième place, seulement battu par l'été record de 2003 et les deux étés très récents de 2022 et 2018, a annoncé lundi Météo France.

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Sur les mois de juin, juillet et août, "la température moyenne de 21,8°C est supérieure à la normale 1991 - 2020 de 1,4°C", a précisé l'organisme météorologique national dans un bilan. L'été 2023 se classe dont au quatrième rang des étés les plus chauds depuis 1900. Cette chaleur a été inégalement ressentie sur le territoire puisque l'été 2023 a été marqué par "des conditions souvent maussades sur le nord-ouest de la France en juillet et en août, très orageuses du Sud-Ouest au Centre-Est et extrêmement chaudes sur les régions méditerranéennes qui ont subi trois vagues de chaleur", a ajouté Météo France.

Canicule exceptionnellement tardive fin août

Météo France constate que deux périodes de chaleur ont principalement touché le pays : "après une séquence chaude quasi généralisée du 8 au 11 juillet et tout particulièrement marquée sur le Sud-Est, une vague de chaleur tardive a concerné une grande partie du pays du 17 au 24 août". Sur chaque mois à l'échelle de la France, "la température moyenne a été au-dessus des normales de saison", soit +2,6°C en juin, +0,8°C en juillet et +0,9°C en août.

C'est le 19e mois d'affilée que les températures mensuelles nationales ne descendent pas en-dessous des normales de saison, calculées sur la période 1991-2020 où les effets du réchauffement climatique étaient déjà observables en France. La canicule fin août, où les températures ont dépassé 40°C pendant plusieurs jours sur une partie du sud de la France, était exceptionnellement tardive, illustrant les avertissements des climatologues concernant l'augmentation de la sévérité des vagues de chaleur mais aussi leur précocité ou leur survenue tardive, à cause du changement climatique d'origine humaine.

Le début du mois de septembre n'échappe pas à ces prévisions : "un épisode persistant de forte chaleur s'est mis en place sur le pays" depuis dimanche, rappelle Météo-France. "On attend des températures inédites pour un mois de septembre sur un large quart sud-ouest", avec "aucun véritable rafraîchissement (...) entrevu avant au moins dimanche". "La durée de cet épisode de forte chaleur et son intensité si tard dans la saison sont remarquables à l'échelle du pays", note Météo-France.

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