Il ouvre chaque concert de la tournée d'adieu de Michel Sardou : "une chance exceptionnelle" pour ce Sarthois

"Je ne suis pas Michel Sardou !" : c'est ainsi qu'Antoine Decrop débute malicieusement sa prestation à chaque date de la tournée Je me souviens d'un adieu de la star de la chanson française, dont il assure la première partie depuis le mois d'octobre. Ce mardi 27 février à Antarès au Mans, le pianiste de 36 ans qui a grandi dans le sud Sarthe à Château-du-Loir jouera à domicile, devant ses parents. Ceux-ci sont déjà venus assister à la date tourangelle de cette tournée d'adieu de Michel Sardou, qualifiée de "chance exceptionnelle" par Antoine Decrop.

ⓘ Publicité

"De petites inclusions de Michel"

Michel Sardou a découvert le talent d'Antoine Decrop lors d'un festival à Nîmes, dans lequel ils étaient tous les deux programmés. "Il a entendu les gens m'applaudir depuis sa loge", se souvient le pianiste, "et de fil en aiguille, on m'a proposé la tournée".

Sur scène, Antoine Decrop ne chante pas, "ce qui a sans doute aidé" à ce qu'il soit choisi, reconnaît-il. Pour préparer la salle à la venue de la star, il se sert donc de son piano, instrument qu'il a découvert à Château-du-Loir à l'âge de 8 ans, "après quelques années à bassiner" ses parents pour les convaincre de l'autoriser à prendre des cours.

"Je suis bien conscient que le public ne vient pas pour moi, alors au milieu de mes morceaux, je mets de petites inclusions de Michel", sourit Antoine Decrop. "Ça fait plaisir aux gens et moi cela m’amuse. Ce sont de vrais fans : dès les premières notes, ils reconnaissent le titre, chantent, applaudissent… c’est sympathique".

Pour le public d'Antarès, l'émotion sera sans doute d'autant plus belle ce mardi qu'il s'agit d'un concert reporté. Michel Sardou avait en effet programmé cette date au Mans au tout début de la tournée mais le concert prévu le 6 octobre avait dû être annulé pour raisons de santé.