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Découvrez la nouvelle candidate nantaise de Top Chef, Lucie Berthier Gembara

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La treizième saison de Top Chef, le concours culinaire d'M6, débute ce mercredi soir. Parmi les candidats, il y a de nouveau une cheffe nantaise, Lucie Berthier Gembara, qui rêve d'atteindre la finale comme une autre Nantaise l'an dernier, Sarah Mainguy.

Lucie Berthier Gembara, la nouvelle candidate nantaise de Top Chef. Lucie Berthier Gembara, la nouvelle candidate nantaise de Top Chef.
Lucie Berthier Gembara, la nouvelle candidate nantaise de Top Chef. © Radio France - Lisa Morisseau

Va-t-on voir une nouvelle cheffe nantaise briller dans Top chef, le concours culinaire de M6 ? L'émission débute ce mercredi soir et, parmi les 15 candidats de cette treizième saison, Lucie Berthier Gembara, 32 ans, à la tête du restaurant Sepia, dans le centre-ville de Nantes. Elle rêve de faire "au moins aussi bien" qu'une autre Nantaise, Sarah Mainguy, qui a l'an dernier atteint la finale de l'émission. Entretien.

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Comment avez-vous choisi de vous tourner vers la cuisine ?

Lucie Berthier Gembara : Après mon bac, j'ai d'abord fait des études de commerce international et de marketing. Et seulement après, je me suis tournée vers la cuisine. J'avais déjà 23 ans. En fait, durant mes études, je suis partie vivre aux États-Unis et c'est vrai que je cuisinais énormément pour mes colocs, les gens qu'on recevait quand on faisait la fête et tout ça. Une fois que j'ai eu mon diplôme et que je suis allée dans des grandes sociétés de marketing, je m'ennuyais un peu. Du coup, au moment de la mort de mon père, je me suis dit que, peut-être, c'était le moment opportun pour vraiment changer de vie. J'ai eu une prise de conscience et, à ce moment-là, je me suis tournée vers la cuisine.

Un choix que vous ne regrettez pas ?

Je pense que je n'avais pas forcément ma place dans un bureau. J'ai un caractère assez dynamique. Donc, la cuisine, ça correspondait plutôt à ma dimension un peu énergique. Ça n'a pas été évident de reprendre des études. À 23 ans, j'étais un peu en marge, aussi bien en cuisine qu'après dans les entreprises. Mais ça a toujours été hyper positif et je pense que j'ai bien fait.

Quel est votre parcours en cuisine ?

Je me suis formée à l'Institut Paul Bocuse sur Lyon et ensuite je suis descendue sur Marseille. J'y ai travaillé avec Gérald Passedat au Petit Nice et avec Alexandre Mazzia, qui a énormément compté dans ma vie professionnelle. C'est après la naissance de mon fils que j'ai décidé d'ouvrir mon propre restaurant, Sepia, dans la ville d'où je viens, Nantes, puisque je suis née à Saint-Sébastien-sur-Loire.

Parlez-vous de votre cuisine ?

Ma cuisine est, je dirais, quotidienne et saisonnière. On fonctionne vraiment à flux tendus, on a très peu d'espace de stockage. On est en direct avec les producteurs, donc c'est plutôt assez instinctif. Il y a des touches méditerranéennes de par mon expérience à Marseille, de mes voyages, etc. Je dirais que c'est une cuisine assez libre et spontanée

Comment êtes-vous arrivée à Top Chef ?

En fait, c'est le casting de Top Chef qui m'a contactée directement sur les réseaux sociaux. C'est très simple, ils envoient un message et après, on répond ou pas. Je me suis prise au jeu. Je n'y croyais pas du tout au début. Je suis allée de casting en casting, j'ai fait des essais de cuisine sur Paris aussi. Pour moi, c'était juste impossible, donc c'était plutôt comme une opportunité qui est arrivée comme ça après les temps difficiles du Covid-19 et tout ce qu'on a pu connaître en restauration.

Et vous avez encore un peu de mal à y croire ?

Je n'imaginais absolument pas me retrouver dans Top Chef un jour. C'était pour moi complètement inaccessible, en fait. Et je ne pensais même pas avoir la prétention de pouvoir candidater, ne serait-ce que ça. Donc, c'est vrai que quand ils m'ont contactée, j'y croyais tellement pas que j'y suis allée super, super sereine, super tranquille, sans enjeu, parce que je n'y croyais pas. Donc, ça s'est passé comme ça.

Que représente ce concours pour vous ?

Top Chef, c'est pour moi plutôt comme un challenge personnel et une occasion de me prouver que je peux me faire confiance, que je peux faire d'autres choses que ce que j'ai déjà fait jusqu'ici.

C'est aussi l'occasion d'effacer un regret, celui d'avoir refuser la promotion qu'Alexandre Mazzia vous a proposé ? 

Concernant le chef Mazzia, c'est vrai que je portais, je pense, depuis quelques années quelques regrets, notamment suite à la façon dont je suis partie de l'entreprise. Et je pense qu'en fait, je portais ça depuis un moment, que je n'avais pas forcément verbalisé tout ça. Et quand Top Chef est venu, ça a remué un peu tout ça, oui. J'y ai vu l'occasion, pas de prouver quelque chose au chef directement, mais de me prouver à moi que même si j'avais fait des erreurs, je pouvais quand même redresser la barre. Et que le vent tourne.

Quelles retombées attendez-vous de l'émission ?

Par rapport à mon restaurant, je n'attends rien du tout après Top Chef. Dans le sens où on fonctionnait déjà bien avant l'émission. C'est un petit restaurant. Je n'ai que 25 places, donc je ne peux pas non plus pousser les murs. Donc, il va falloir peut-être trouver une façon un peu différente de travailler parce que je pense qu'on va avoir un petit peu de monde, parce que ça va faire quand même une grande visibilité. Maintenant, je garde la même façon de travailler avec mes producteurs, avec mes salariés et mon équipe. On reste les mêmes et on continue à faire comme on aime. C'est surtout ça qui compte pour nous et pour nos clients.

Lucie Berthier Gembara dans son restaurant à Nantes.
Lucie Berthier Gembara dans son restaurant à Nantes. © Radio France - Lisa Morisseau

Est-ce que vous espérez faire un aussi beau parcours que Sarah Mainguy, la cheffe nantaise de la douzième saison, qui est arrivée jusqu'en finale ?

Sarah a eu un formidable parcours l'année dernière. J'espère au moins faire aussi bien qu'elle.

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