Ukraine : difficultés d'engagement des deux finistériens volontaires à entrer dans la légion internationale
Les deux finistériens qui souhaitaient s'engager dans la légion internationale de la défense territoriale de l'Ukraine sont rentrés sans réussir à passer la frontière. Leur contact ne répondait plus après le bombardement de la base de Yavoriv. Ils pensent réessayer dans dix à quinze jours.
Ronan Calvarin, un ancien militaire de Portsall sur la commune de Ploudalmézeau, âgé de 57 ans et une jeune femme de Lanildut sont rentrés sans réussir à signer leurs contrats dans la légion internationale de la défense territoriale de l'Ukraine. Ils préparent un nouveau départ dans dix à quinze jours.
Leur contact ne répondait plus après le bombardement de la base de Yavoriv
"Quand on est arrivé sur place", explique Ronan Calvarin, on a appris que la base militaire de Yavoriv où nous devions nous rendre avait été bombardée la veille. " Notre contact ne répondait plus. Et à la frontière, ils ne laissaient passer que les convois humanitaires. On est donc rentré. Nous sommes à nouveau en lien avec le consulat d'Ukraine en France. On espère récupérer des talkies walkies, éclaircir des infos contradictoires sur la visite médicale qu'on devra passer et ce qui se passe quand on a des lunettes. Si tout va bien, on repart dans dix à quinze jours."
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