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Frappes contre Israël : la France a procédé à des "interceptions", confirme Emmanuel Macron

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  • France Bleu

"Nous sommes intervenus", a confirmé ce lundi matin Emmanuel Macron, après l'attaque de drones de l'Iran visant Israël dans la nuit de samedi à dimanche. La France a procédé à des "interceptions" à la demande de la Jordanie, a déclaré le président du BFMTV.

La France a procédé à des "interceptions", a confirmé Emmanuel Macron. La France a procédé à des "interceptions", a confirmé Emmanuel Macron.
La France a procédé à des "interceptions", a confirmé Emmanuel Macron. © AFP - AFP

La France a procédé à "des interceptions" de missiles et drones iraniens qui ont visé Israël dans la nuit de samedi à dimanche, a confirmé ce lundi Emmanuel Macron sur BFMTV. "Nous sommes intervenus" à la demande de la Jordanie, a précisé le président de la République.

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"Nous avons une base aérienne en Jordanie (...) L'espace aérien jordanien était violé par ces tirs. Nous avons fait décoller nos avions et nous avons intercepté ce que nous devions intercepter", a déclaré le président français.

En décidant de "frapper Israël" depuis son sol, l'Iran a provoqué "une rupture profonde", a-t-il également estimé, assurant que la France allait "tout faire pour éviter l'embrasement". Paris a selon lui un rôle à jouer comme "puissance d'équilibre" dans la région.

Pour la première fois, Téhéran a attaqué directement le territoire israélien dans la nuit de samedi à dimanche, en lançant plus de 300 drones et missiles, en réponse à une frappe contre son consulat à Damas, le 1er avril. Une attaque qui alimente les craintes d'une escalade supplémentaire des violences régionales, en marge de la guerre
dans la bande de Gaza. "La situation est très instable aujourd'hui", a confirmé Emmanuel Macron, appelant Israël à limiter sa riposte éventuelle pour éviter une nouvelle escalade. "Il faut éviter qu'à chaque étape, ce soit un seuil qui soit franchi", estime Emmanuel Macron.

La sécurité des lieux de cultes et des écoles juives renforcée

En France, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a demandé dimanche aux préfets un renforcement de la sécurité des synagogues et des écoles confessionnelles juives à l’approche de la fête de Pessah et "compte tenu du contexte international".

Le ministre demande aux préfets de prévoir une présence "statique et visible" des forces de l'ordre devant les lieux de culte et édifices "les plus sensibles ou emblématiques". Les préfets pourront réquisitionner des militaires de l'opération Sentinelle afin d'épauler les forces de l'ordre.

L'ambassadeur d'Iran en France convoqué

Stéphane Séjourné, ministre des Affaires étrangères, a annoncé dimanche convoquer le chargé d'affaires de l'ambassade d'Iran en France ce lundi, pour "passer un message de fermeté".

"Il ne faut pas inverser les responsabilités, a-t-il ajouté. Ce sont "les Iraniens qui ont attaqué Israël. (...) Ça fait maintenant depuis 1979 que l'Iran a mis au cœur de sa diplomatie la haine contre Israël."

Téhéran avait annoncé plus tôt avoir convoqué les ambassadeurs du Royaume-Uni, de France et d'Allemagne pour protester contre "les positions irresponsables de certains responsables de ces pays concernant la réponse de l'Iran à la série d'actions du régime sioniste contre les ressortissants et les intérêts de notre pays", selon un communiqué de Téhéran.

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