VIDEO | J’ai testé pour vous : aller travailler sans voiture (et franchement c’est un peu galère)

Notre journaliste a tenté de faire le trajet sans voiture entre Fouesnant, où elle habite, et Quimper.  Ça relève un peu du parcours du combattant.

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5h50. Le réveil sonne et ça pique un peu. D’habitude je me lève à 7h20. Oui, je sais, c’est une chance, mais on prend vite l’habitude !

6h53. Ma fille ne comprend pas trop ce qui se passe, mais on part en poussette, à pied, chez le nounou. Trois minutes en temps normal en voiture, là je compte une vingtaine de minutes. Hors de question, en pleine nuit, de prendre le raccourcis en passant par un petit chemin dans un bois. Alors le trajet est encore plus long.

7h09. Me voilà sur la partie non éclairée du parcours. Il n’y a pas non plus de trottoir !

7h16. Arrivée chez le nounou, il est sympa, il garde la poussette ! Parce que traîner le char dans le bus c’est un peu compliqué quand même ! Au passage, ça me fait une heure de garde en plus, mais c’est pour la bonne cause ! 

A pied dans le noir sur une piste cyclable

7h25. C’est reparti ! Direction l’arrêt de bus, je retrouve ma route qui n’est pas éclairée. Direction cette fois l’arrêt de bus prêt de la supérette de Beg Meil. Le message pour les collègues de France Bleu Breizh Izel est clair : j’espère un café à l’arrivée !

7h40. J’y suis ! J’attends tranquillement le bus qui arrive pile à l’heure à 7h50. Une fois dedans, je savoure les fauteuils moelleux, le bus évite de stresser au volant et permet de bouquiner, ou de jouer sur son téléphone comme ma voisine. Autre avantage, pas besoin de chercher une place à l’arrivée. Mais je me rends compte rapidement que du haut de mes 30 ans, je suis la plus vieille ! Il n’y a que des lycéens. Sur ce trajet, le bus n’a pas l’air très prisé par les gens qui ont le permis.

8h35. Je suis à Quimper, place de la Résistance. Plus que quelques minutes de marche et je serai à la radio !

4 fois plus de temps en bus qu'en voiture!

8h42. Je suis arrivée à bon port. L’heure est au bilan. Franchement le bus est économique. 2 euros le ticket à l’unité, les tarifs d’abonnements sont très raisonnables (et l’employeur en rembourse une partie). En revanche, il m’a fallu prêt de deux heures pour faire un trajet qui prend 35 minutes en temps normal, de porte à porte. Je suis donc prête à reprendre le bus, mais en rejoignant l’arrêt en voiture ! Comme le font d’ailleurs les auditeurs de France Bleu Breizh Izel qui nous ont appelé pour raconter leur périple à eux ce matin.