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Viols présumés dans une école coranique de Tours : un homme de 39 ans mis en examen

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Un homme de 39 ans a été mis en examen, ce mercredi à Tours, pour viols et agressions sexuelles sur plusieurs fillettes. Il enseignait, notamment l'arabe, dans une école coranique du quartier du Sanitasil l y a quelques années.

L'affaire est partie du signalement d'une conseillère d'orientation d'un collège de Tours qui a recueilli les confidences d'une jeune fille L'affaire est partie du signalement d'une conseillère d'orientation d'un collège de Tours qui a recueilli les confidences d'une jeune fille
L'affaire est partie du signalement d'une conseillère d'orientation d'un collège de Tours qui a recueilli les confidences d'une jeune fille © Maxppp - Jean-Baptiste Bornier

Un homme de 39 ans, né aux Comores, a été mis en examen ce mercredi pour viols et agressions sexuelles à Tours. Selon les éléments onteus par France Bleu Touraine, confirmant les informations de nos confrères de la Nouvelle République, les faits ont eu lieu entre 2017 et 2018, quand il enseignait dans une école coranique du quartier du Sanitas, à Tours. Neuf petites filles en ont été victimes selon le parquet.

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L'homme est poursuivi pour viols sur deux d'entre elles, et pour agressions sexuelles sur les sept autres. Des fillettes âgées de huit à dix ans à l'époque des faits présumés. Le père de famille, sans antécédent judiciaire, a fait plusieurs déclarations qui ne vont pas toutes dans le même sens. "Sa position sur les faits n'est pas stabilisée" résume la procureure de la République de Tours.

Des gens savaient-ils à l'époque ?

L'homme enseignait l'arabe et le Coran dans les locaux d'une association musulmane. Celle-ci l'avait d'ailleurs renvoyé il y a quelques années, sans que l'on sache si elle était au courant de quelconques accusations. Et c'est bien ce qui pose question aujourd'hui. Le parquet dit avoir été saisi le 12 octobre dernier, après le signalement d'une conseillère d'orientation d'un collège de Tours qui a recueilli les confidences de l'une des jeunes filles. Des gens étaient-ils donc au courant bien avant ? La procureure rappelle que si c'est le cas, et qu'ils n'en ont pas onfirmé les autorités judiciaires,, ils encourent, selon le Code Pénal, trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.

D'autres enfants victimes ?

Le mis en examen a, lui, été placé en détention provisoire. Un juge d'instruction a été saisi. Les investigations vont se poursuivre, notamment pour déterminer si d'autres enfants auraient été victimes des faits présumés.

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