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Violeur au couteau : ce que l'on sait de l'affaire relancée par le pôle "cold cases"

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Le pôle "cold cases" du parquet de Nanterre lance ce mardi 2 avril un appel à témoins dans "l'affaire du violeur au couteau". Le suspect a sévi dans les Landes et en Gironde en 2011, et en Seine-et-Marne en 2002.

Le portrait robot, diffusé par le pôle "cold cases" du parquet de Nanterre. Le portrait robot, diffusé par le pôle "cold cases" du parquet de Nanterre.
Le portrait robot, diffusé par le pôle "cold cases" du parquet de Nanterre. - Pôle "cold cases"

Le pôle "cold cases" du parquet de Nanterre lance un appel à témoins, ce mardi 2 avril, pour résoudre une série de viols. Il s'agit de "l'affaire du violeur au couteau" : trois viols, commis en 2002 à Melun, en Seine-et-Marne, et en décembre 2011 à Gujan-Mestras, en Gironde, et à Saint-Paul-les-Dax, dans les Landes. Trois viols, et un même ADN est à chaque fois retrouvé.

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Mais ces crimes n'ont jamais été résolus, les forces de l'ordre ne sont jamais parvenues à remonter jusqu'à l'auteur. Le pôle "cold cases" s'est donc saisi de l'affaire, et ce sont les enquêteurs de l'office centrale des violences aux personnes et de la police judiciaire de Bayonne qui sont conjointement en charge de ce dossier.

Ce pôle, créé il y a deux ans, suscite beaucoup d'espoirs pour les victimes et leurs proches, mais est en charge de beaucoup d'affaires. Pourtant, il a choisi de lancer ce tout premier appel à témoins pour cette affaire précisément, car il estime qu'il peut y avoir une plus-value à effectuer cet acte d'enquête.

Un même mode opératoire

En effet, ce violeur utilise à chaque fois le même mode opératoire : il viole ces trois femmes dans des lieux de passage et sous la menace d'un couteau. Dans le cas de Saint-Paul-les-Dax, il est 8h du matin ce 19 décembre 2011, et une femme d'une trentaine d'années est en train de promener son chien au bord du lac de Christus. Un homme l'aborde pour lui demander une cigarette, puis il sort un couteau, la menace et la viole.

Les enquêteurs se disent que vu l'heure et le lieu, il est possible que des gens, des témoins aient pu voir quelque chose. Par ailleurs, ils se demandent si cet homme n'a pas pu faire d'autres victimes. Ils veulent donc encourager ces victimes à parler. D'ailleurs, c'est aussi ce qui explique qu'ils ne donnent pas davantage de détails quant au mode opératoire, afin de ne pas influencer ces potentielles victimes.

Selon un portrait robot, le suspect est un homme âgé de 30 à 40 ans, de petite taille (entre 1,60m et 1,70m), de corpulence moyenne, à la peau claire et aux yeux foncés. Ses cheveux sont bruns, "légèrement dégarnis" et il parle sans accent. Pour réunir les nouveaux témoignages, une adresse mail spécifique a été créée : dnpj-ocrvp-eqi@interieur.gouv.fr.

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