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Violences urbaines : une enquête ouverte par l'armée sur un groupe "anti-casseurs" à Lorient

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L'armée a ouvert une enquête suite à des soupçons de participation de fusiliers marins à un groupe se présentant comme "anti-casseurs" à Lorient dans le Morbihan dans la nuit du vendredi 30 juin au samedi 1er juillet.

Un feu de poubelle pendant les récentes violences urbaines. Photo d'illustration Un feu de poubelle pendant les récentes violences urbaines. Photo d'illustration
Un feu de poubelle pendant les récentes violences urbaines. Photo d'illustration © Maxppp - Norbert Falco

Plusieurs médias ont relaté la présence d'un groupe se présentant comme "anti-casseurs" à Lorient, dans le Morbihan, dans la nuit du vendredi 30 juin au samedi 1ᵉʳ juillet, dans le cadre des violences urbaines. France 3, le Télégramme et Ouest France notamment. Des rumeurs ont ensuite circulé sur la présence de membres de la Forfusco, la Force maritime des fusiliers et commandos, présente à Lorient. Contactée par la rédaction de France Bleu, la Forfusco a confirmé "l'ouverture d'une enquête de commandement", annoncée par Médiapart mardi 4 juillet.

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"Des membres de la Forfusco peuvent avoir participé à titre personnel sans que la hiérarchie en ait été informée"

La Forfusco indique qu'elle "n'a pas d'éléments factuels concernant ou non la participation de certains de ses membres à cette action" et que "même si le maintien de l'ordre n'est pas dans le périmètre d'intervention des Armées ni de notre Force, des éléments de la Forfusco peuvent avoir participé à ce groupe à titre personnel sans que la hiérarchie en ait été informée au préalable. Aucune unité n'a été engagée de manière formelle comme informelle."

Le maire de Lorient prend acte de l'enquête de commandement

Dans un communiqué de presse publié ce mercredi 5 juillet, le maire de Lorient Fabrice Loher explique que"dès samedi, certains ont voulu voir dans l’intervention de militaires vendredi soir dans les rues de Lorient, l’action organisée d’une « milice », qualifiée d’extrême droite, ou d’une « brigade anti-casseurs ». À ce jour, ni les témoignages des représentants de l’État, de la police ou des autorités militaires, ni même ce que nous avons vécu de visu sur le terrain, ne peuvent laisser croire que de telles unités de l’ombre auraient été à l’œuvre." En revanche, la ville de Lorient prend acte de l’enquête de commandement diligentée par la Forfusco.

Pour le maire de Lorient, "c'est faire injure au professionnalisme de nos forces de l’ordre de penser que leur seule action n’aurait pas suffi à rétablir l’ordre ce soir-là à Lorient. Par ailleurs, personne ne peut s’étonner de découvrir que Lorient est le siège d’unités militaires importantes et que la présence de militaires, forcément en civil (la présence en tenue n’est plus autorisée), est habituelle. Ils peuvent, comme tout citoyen, prêter main forte à des individus victimes d’agression. Mais, ils ne peuvent pas, bien entendu, prendre l’initiative d’actions de police."

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