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Une Six-Fournaise jugée pour la dénonciation d'une fausse agression antisémite dans le Var

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Une Six-Fournaise de 47 ans comparaît ce lundi matin devant le tribunal correctionnel de Toulon pour avoir prétendu être victime d'une agression à caractère antisémite en novembre 2023. Elle avait déposé plainte au commissariat de Sanary.

La prétendue victime d'une agression antisémite va s'expliquer devant le tribunal correctionnel de Toulon (illustration) La prétendue victime d'une agression antisémite va s'expliquer devant le tribunal correctionnel de Toulon (illustration)
La prétendue victime d'une agression antisémite va s'expliquer devant le tribunal correctionnel de Toulon (illustration) © Maxppp - Franck Muller

La Varoise comparait ce lundi matin pour dénonciation mensongère ayant entraîné d’inutiles recherches et abus de confiance. Le premier délit est passible de six mois d’emprisonnement et de 7.500 euros d’amende. L’abus de confiance est puni de cinq ans de prison et 375.000 euros d’amende. Car sa plainte avait donné lieu à d'importantes investigations mettant finalement en lumière son mensonge et son implication présumée dans un abus de confiance.

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La quadragénaire s'était présentée au commissariat de Sanary le 9 novembre dernier, pour déposer plainte suite à une agression dont elle disait avoir été victime, la veille, à son domicile de Six-Fours. Selon ses déclarations, son agresseur l'avait poussée brusquement à l’intérieur de son appartement au moment où elle avait ouvert la porte.

Il l'avait alors giflée, menacée de mort en évoquant sa confession juive. Puis lui avait demandé de décrocher les mézouzas qui se trouvaient à l’entrée de son domicile. Il avait, toujours selon la victime présumée, piétiner les photos de ses enfants avant de la faire tomber par terre et de lui dérober 800 euros.

Le Parquet de Toulon avait pris l’affaire très au sérieux, s'étonnant tout de même à l'époque des deux mobiles évoqués, le vol et l'agression antisémite. La police judiciaire, saisie immédiatement avait alors déployé d’importants moyens d’investigations.

Cela avait conduit en moins d'une semaine à établir que tout était faux. La victime présumée avait menti sur toute la ligne. Elle n'avait subi aucune agression, comme elle ne s'était pas faite soulager de 800 euros par son agresseur. En revanche, l'enquête a permis de démontrer qu'elle se trouvait dans une situation financière difficile liée à une addiction aux jeux. Elle était par ailleurs soupçonnée d'être à l'origine d'un abus de confiance.

Placée sous contrôle judiciaire à l'issue de sa garde à vue et dans l'attente de sa convocation devant le tribunal correctionnel ce lundi, elle a eu l'interdiction de fréquenter des établissements de jeux de hasard, et a fait l'objet d'une obligation de soins.

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