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Un toxicomane interpellé à Limoges pour avoir falsifié des ordonnances

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Un homme de 47 ans sera bientôt jugé à Limoges pour faux en écriture, usage de faux et tentative d'obtention de stupéfiants au moyen d'une ordonnance fictive. Ce toxicomane a falsifié deux ordonnances en février dernier pour tenter de se faire délivrer du Tramadol et de la Prégabaline.

L'homme âgé de 47 ans a tenté de se faire délivrer du Tramadol et de la Prégabaline L'homme âgé de 47 ans a tenté de se faire délivrer du Tramadol et de la Prégabaline
L'homme âgé de 47 ans a tenté de se faire délivrer du Tramadol et de la Prégabaline © Maxppp - Mark Fairhurst

Un homme, originaire de Madagascar, a été placé en garde à vue le 10 avril au commissariat de Limoges. Accro à l'héroïne et à la cocaïne, il a reconnu avoir falsifié d'anciennes ordonnances pour tenter d'obtenir des médicaments afin de le soulager de douleurs en période de manque.

Agé de 47 ans, cet homme se présente d'abord le 6 février dernier dans une pharmacie du Val de l'Aurence pour s'y faire délivrer du Tramadol, un antalgique, et de la Prégabaline, un anti-epileptique habituellement donné sur prescription sécurisée. C'est ça notamment qui alerte le pharmacien. Ce dernier contacte le médecin dont le nom figure sur l'ordonnance, mais l'homme a pris la fuite.

Le lendemain, le quadragénaire se présente dans une autre officine, dans le quartier de Beaubreuil. Même chose : il part quand le pharmacien appelle le médecin, différent de la première ordonnance. Il s'avère que les deux généralistes n'ont jamais fait de telles prescriptions et ont porté plainte.

Calmer les douleurs en période manque

L'homme est finalement identifié grâce à la vidéoprotection du centre commercial de Beaubreuil et aussi son nom laissé sur les ordonnances. Connu de la police pour des violences intrafamiliales, des affaires de stupéfiants et des vols, il répond le 10 avril dernier à sa convocation au commissariat.

Placé en garde à vue quelques heures, il reconnaît les faits. Ce toxicomane explique être en cours de sevrage à l'héroïne et continue de consommer de la cocaïne. Mais il souffre en période de manque. Son médecin l'a envoyé au CHU, mais devant les délais d'attente il a renoncé à rester. Une fois rentré chez lui, il a donc fait des recherches sur internet et décidé de falsifier deux anciennes ordonnances de son entourage, qu'il a ensuite imprimé dans un bureau de tabac.

Convoqué devant le parquet en septembre prochain pour une procédure en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, il risque jusqu'à 10 ans d'emprisonnement et 7.500.000 d'euros d'amende, peine maximale prévue dans le code pénal, pour obtention de stupéfiants au moyen d'ordonnance fictive.

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