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L'appelle à la prudence sur la pratique de l'urbex après la chute de huit mètres d'un jeune dans un hangar près de Caen

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La chute a été spectaculaire et ses conséquences auraient pu être beaucoup plus graves à May-sur-Orne, au sud de Caen. Ce dimanche 14 avril 2024 en soirée, un jeune de 18 ans est tombé d'une passerelle à huit mètres de hauteur. Ses jours ne sont pas en danger. Les gendarmes appellent à la prudence.

Les pompiers du Calvados ont pris en charge la victime, qui souffre d'une fracture à l'épaule et de plusieurs côtes cassées. Les pompiers du Calvados ont pris en charge la victime, qui souffre d'une fracture à l'épaule et de plusieurs côtes cassées.
Les pompiers du Calvados ont pris en charge la victime, qui souffre d'une fracture à l'épaule et de plusieurs côtes cassées. © Radio France - Marie Martirossian

L'accident s'est produit vers 18h30 sur la commune de May-sur-Orne au sud de Caen ce dimanche. Un groupe de jeunes était en train d'explorer un hangar désaffecté lors d'une séance d'urbex (exploration urbaine en abrégé, pratique consistant à explorer des lieux abandonnés), quand l'un d'eux, âgé de 18 ans, a chuté d'une passerelle à huit mètres de hauteur.

Presque miraculeusement malgré sa chute spectaculaire, la victime ne souffre que de blessures légères : "Une fracture de l'épaule et quelques côtes cassées", indique la gendarmerie du Calvados. Ses jours ne sont pas en danger.

Une pratique que ne prend pas à la légère la Gendarmerie

Le département de l'Orne est aussi un terrain de jeu pour les pratiquants d'urbex. Depuis son affectation à la Brigade d'Alençon en 2021, le lieutenant colonel Marzin voit de plus en plus de jeunes s'initier à cette pratique illégale qu'il juge dangereuse : "Il y a une espèce de challenge dans ces communautés puisqu'ils sont souvent regroupés et ils aiment bien diffuser leurs exploits. Mais il y a généralement une prise de danger qui est très importante parce que des sites sont parfois en hauteur, avec des absences de plancher ou des sites très délabrés qui les mettent en danger très rapidement. Le plus fréquent, dans le département, ce sont les sites industriels, il y a quelques zones qui sont aujourd'hui sans activité et les bâtiments ont été laissés à l'abandon par les industriels ou les propriétaires. Le plus souvent, on est nous, en capacité d'aller les chercher sans se mettre en danger pour les sortir et donc sans frais pour eux. Mais parfois, on a eu à déplorer des gens qui se blessaient légèrement, on peut s'exposer à des dangers plus importants".

Face à cette pratique grandissante, la gendarmerie tente d'expliquer aux pratiquants les dangers en faisant également de la pédagogie : "On essaye de faire de la pédagogie, en parlant aux jeunes des journées du patrimoine, qui ouvrent parfois certains sites industriels ou historiques au grand public. À ce moment-là, ils peuvent profiter de la visite avec l'accord du propriétaire, sans être dans l'illégalité", poursuit le lieutenant-colonel.

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