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Trévenans : dix mois de prison avec sursis pour avoir tiré sur son voisin à la carabine

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Un habitant de Trévenans (90) a été condamné à 10 mois de prison avec sursis par le tribunal de Belfort, ce vendredi 29 septembre. En avril dernier, il avait blessé son voisin à l'avant-bras, en lui tirant dessus avec une carabine. Les deux hommes étaient en conflit ouvert depuis cinq ans.

La salle d'audience du tribunal judiciaire de Belfort. La salle d'audience du tribunal judiciaire de Belfort.
La salle d'audience du tribunal judiciaire de Belfort. © Radio France - Lise Dussaut

Une peine de dix mois avec sursis. C'est ainsi que s'achève une véritable guerre des voisins qui a duré pendant cinq ans à Trévenans. Un conflit ouvert qui a amené un Trévenanais à tirer sur un autre, avec une carabine, en avril dernier. Le tribunal de Belfort l'a condamné ce vendredi 29 septembre. Il est également sanctionné d'une interdiction de port d'armes pendant dix ans, et devra verser 700 euros de dédommagement à sa victime.

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Lors des faits, cette dernière, qui a déménagé depuis, avait été blessée à l'avant-bras, sans gravité, au cours d'une énième dispute avec son agresseur. Cela faisait cinq ans que les deux hommes se menaient la vie dure. Lors de l'audience, chacun a accusé l'autre de comportements mesquin, visant volontairement à se nuire. Entre autres, des jets de crottes de chien par dessus la haie, de la musique très fort, de jour comme de nuit, ou des passages de tondeuses à des heures indues. C'est d'ailleurs ce qui a causé la dispute amenant à l'agression.

Une dispute qui dégénère à cause d'une tondeuse à gazon

Alors que son voisin coupait l'herbe, l'agresseur s'est mis en colère, est allé chercher une carabine à air comprimé, et a mis en joue la victime. "J'étais persuadé qu'il n'y avait plus de plomb dedans, j'ai seulement voulu lui faire peur, a-t-il regretté durant son procès. "Connard, c'est pas bien fini ce vacarme ?", se serait-il écrié, avant de tirer. La victime affirme ne pas avoir entendu la détonation, couverte par le bruit de la tondeuse, puis avoir baissé les yeux et découvert son bras en sang.

"Je regrette mon geste. J'ai fait une bêtise que j'assume", a conclu le prévenu, en sanglots, avant de recevoir sa condamnation. Le constat du procureur lors de sa réquisition résume bien ce conflit de voisinage : "des mesquineries qui peuvent prêter à sourire mais qui ont pris une tournure dramatique".

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