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Suicide d'un chirurgien près de Honfleur : ses proches demandent à la justice d'enquêter sur les faits de viol présumé

Les proches du chirurgien havrais, retrouvé mort le 7 avril 2024 près de Honfleur (Calvados), demandent à la justice une nouvelle enquête. L'homme avait été mis en examen le jour de sa disparition pour viol sur son épouse. Les proches veulent une enquête sur la teneur de ces faits présumés.

Le corps de Sébastien Le Pape a été découvert dans la forêt du Breuil à Equemeauville près d'Honfleur le 7 avril 2024. Selon la justice, il s'est suicidé. Le corps de Sébastien Le Pape a été découvert dans la forêt du Breuil à Equemeauville près d'Honfleur le 7 avril 2024. Selon la justice, il s'est suicidé.
Le corps de Sébastien Le Pape a été découvert dans la forêt du Breuil à Equemeauville près d'Honfleur le 7 avril 2024. Selon la justice, il s'est suicidé. © Radio France - Léa Dubost

Le 7 avril 2024, le corps de Sébastien Le Pape a été découvert dans la forêt du Breuil à Equemeauville, près de Honfleur dans le Calvados, lors d'une battue organisée par la famille. La procureure de Lisieux a conclu à un suicide. On a appris deux jours plus tard que ce chirurgien orthopédiste et traumatologue havrais avait été mis en examen quelques jours plus tôt pour viol sur son épouse. Ses parents et son frère voudraient que la justice enquête sur ces faits présumés.

Sébastien Le Pape, chirurgien orthopédiste et traumatologue dans une clinique du Havre, avait été interpellé le 2 avril à Honfleur alors qu'il rentrait d'un déplacement à l'étranger. À l'issue de 48 heures de garde à vue, il a été mis en examen pour viol aggravé sur son épouse. Le jour même, il a disparu et son corps a été retrouvé trois jours plus tard.

Entre sa sortie de garde à vue et sa disparition, il a vu ses parents et son frère. Dans un communiqué transmis à la presse par leur avocat Olivier Jougla, ces derniers expliquent qu'il était "dévasté et meurtri par des accusations invraisemblables portées contre lui". Il a affirmé aux autorités judiciaires n'avoir eu "que des relations conjugales consenties" avec son épouse, "incapable qu'il était, selon ses proches, de quelque violence que ce soit, à l'égard de qui que ce soit, et pour quelque motif que ce soit, soucieux de son foyer".

Les poursuites pour viol n'ont plus lieu d'être, sa mort ayant eu pour effet l'extinction de l'action publique. Mais, "dépositaires de sa mémoire", ses parents et son frère sollicitent du ministère public une nouvelle enquête, pour éclaircir "les circonstances et la teneur de la dénonciation de fait prétendu de viol".

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