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Savoie : recherché pour trois viols, un homme confondu par son ADN et interpellé

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Un trentenaire suspecté d'avoir violé trois femmes depuis 2021 dans l'agglomération chambérienne, a été interpellé ce lundi à Chambéry après deux ans d'enquête. Il a été placé en détention provisoire.

Police judiciaire (photo d'illustration) Police judiciaire (photo d'illustration)
Police judiciaire (photo d'illustration) © Maxppp - Maxppp

Un homme de 34 ans recherché depuis deux ans dans une enquête pour viols a été interpellé ce lundi 23 octobre près du palais de justice de Chambéry, après avoir été confondu par son ADN, a-t-on appris ce samedi de sources concordantes, confirmant une information du Journal du dimanche.

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Trois victimes de 14 ans, 32 ans et 47 ans

La première plainte est déposée en octobre 2021. Une adolescente de 14 ans, en fugue, explique avoir été accostée près de la gare de Chambéry par un homme "parlant mal le français", qui l'a suivie jusqu'à la Motte-Servolex (Savoie) avant de la violer près d'un terrain de football, puis de prendre la fuite. Les enquêteurs disposent alors d'une première description physique de l'agresseur.

Deuxième plainte en février 2022

Quatre mois plus tard, une femme de 32 ans, au "profil psychologique fragile", et enceinte de plusieurs mois, raconte, elle aussi, avoir été abordée au Clos Savoiroux, un parc près du centre-ville de Chambéry, par un homme qui l'a "agressée et frappée au ventre", avant de la violer et de s'enfuir. L'homme est porteur d'une veste "caractéristique" et d'une casquette.

Après les deux premiers viols, les relevés ADN sont bien transmis au fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), mais aucun nom ne ressort. L'agresseur reste impossible à identifier. Les enquêteurs pensent être sur la piste d'un marginal, capable de se volatiliser du jour au lendemain.

Contrôlé avec un couteau, puis confondu

En septembre dernier, une troisième femme, âgée de 47 ans, dépose plainte au commissariat de Chambéry, expliquant avoir été "attirée dans une voiture" et violée par un homme, alors qu'elle revenait d'une fête entre amis et se dirigeait à pied, de nuit, vers le centre-ville de Chambéry.

Ce même mois de septembre, un suspect est alors contrôlé par la Police aux frontières avec un couteau sur lui. Il s'agit d'un ressortissant algérien en situation irrégulière. Mais le prélèvement ADN ne colle pas, et l'homme sera remis en liberté avec une obligation de quitter le territoire français (OQTF).

Ce n'est que quelques semaines plus tard que le fichier national des empreintes se met à parler : il y a bien une correspondance ADN entre l'homme contrôlé par la PAF, et les empreintes relevées dans les trois affaires de viols. Visé par un mandat de recherches, le suspect sera finalement repéré et interpellé ce lundi 23 octobre à Chambéry. Il portait la même casquette qui avait été décrite par l'une des victimes.

Mis en examen pour viols

Déféré au parquet de Chambéry en début de semaine, l'homme a été présenté à un juge d'instruction et mis en examen pour viol, notamment sur mineur de moins de 15 ans et sur personne vulnérable. En garde à vue, bien que confondu par son ADN, il a nié les faits. Cet Algérien de 34 ans a été placé en détention provisoire. L'enquête a été menée par l'antenne de police judiciaire de Chambéry.

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