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Chiot abattu par un chasseur à Saint-Agrève : procès renvoyé au 11 septembre

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Une pétition a recueilli près de 110.000 signatures pour demander une sanction exemplaire à l'encontre du jeune homme qui a tué le chiot fin août à Saint-Agrève (Ardèche). Il devait être jugé ce vendredi matin. L'affaire a été renvoyée en l'absence de son avocat.

Kinder, un border collie de quatre mois Kinder, un border collie de quatre mois
Kinder, un border collie de quatre mois -

Kinder a été tué de deux balles de carabine, le 26 août dernier, par le voisin de son maître. Ce chiot, un border collie de quatre mois aboyait trop fort pour ce jeune homme de 22 ans, un habitant de Saint-Agrève sur le plateau ardéchois. Il est allé chercher sa carabine de chasse et a tiré deux fois sur le chiot, le blessant à mort. Il a expliqué aux enquêteurs que le chiot de ses voisins faisait trop de bruit et risquait d'effrayer le gibier à quelques jours de l'ouverture de la chasse. 

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Près de 110.000 signatures pour demander une sanction exemplaire

À l'autre bout de la France, ce faits divers a particulièrement ému et mis en colère cette habitante de Laon dans l'Aisne. Gabrielle Paillot est une habituée des pétitions pour la cause animale. Elle en a mis en ligne plus de quarante. Au départ, la défenestration d'un chien. Gabrielle Paillot apprend que l'auteur a été condamné à quelques centaines d'euros d'amende. Elle juge la sanction bien mince alors que la loi pénale prévoit un maximum de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende. Sa pétition pour demander "Justice pour le chiot Kinder" a aujourd'hui réuni plus de 110.000 signatures.

Des militants de la cause animale ont manifesté devant le palais de justice de Privas
Des militants de la cause animale ont manifesté devant le palais de justice de Privas © Radio France - Pierre-Jean Pluvy

Une manifestation sur les marches du palais

Ardèche Drôme Défense Animale, un collectif de citoyen a décidé de se rassembler ce vendredi matin devant le palais de justice de Privas. Le collectif demande au parquet de requérir une sanction exemplaire contre ce jeune homme qui a reconnu les faits.

Tout le monde devra finalement patienter. Car l'avocat du prévenu n'a pas pu se libérer. Rien à voir avec la grève des avocats. Il était simplement retenu pour une autre affaire à Nîmes. L'affaire a donc été renvoyée au 11 septembre prochain.

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