Tables retournées, écrans cassés, murs barbouillés : des enfants vandalisent l'école primaire à Grand-Charmont

Le maire de Grand-Charmont, Jean-Paul Munnier n'en revient toujours pas. Ce samedi 24 février, il a été alerté par un riverain, interloqué par du bruit provenant de l'école primaire Daniel-Jeanney, en pleines vacances scolaires. L'élu décide alors de se rendre sur les lieux et découvre un petit groupe d'enfants "âgés d'une dizaine d'années". "Ils sont partis comme une volée de moineaux", explique Jean-Paul Munnier.

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C'est là qu'il constate l'ampleur des dégâts : "De la peinture sur les murs, des vitres cassées, des tables et des chaises renversées, ils ont vidé tous les extincteurs." Pourtant, aucune trace d'effraction n'a été constatée sur l'établissement. "On ne sait pas par où ils sont passés mais une partie de l'école est en travaux, peut-être qu'une des entreprises a laissé une porte ouverte ?", se demande le maire.

"Dans un état de sidération"

Le maire espère que l'établissement pourra ouvrir à la rentrée, le lundi 4 mars : "On va tous faire pour, sinon on devra décaler la rentrée de quelques jours." Les travaux de remise en état pourraient coûter 15 000 euros, estime l'édile qui souhaite déposer plainte ce lundi. "Je suis dans un état de sidération. Je suis dépité, on investit dans ce quartier et on n'a pas de retours. J'ai l'impression que les parents démissionnent et laissent les enfants tout faire", confie le maire de Grand-Charmont.

Jean-Paul Munnier compte également organiser une réunion de crise et convoquer les représentants des parents d'élèves pour faire constater les dégâts. C'est déjà la deuxième fois que cette école primaire est visée. À la veille de la rentrée de septembre, une dizaine de salles de classe avaient été vandalisées.

Le préfet du Doubs promet une réponse ferme

Le nouveau préfet du Doubs s'est également exprimé sur ces faits d'une extrême gravité. " C'est l'indignation. S'en prendre au lieu d'apprentissage de tous les enfants du quartier, c'est très triste. La réponse des pouvoirs publics sera ferme dès que les auteurs auront été identifiés et appréhendés", a indiqué Rémi Bastille.