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Orthez : salariés, élus, gilets jaunes et habitants manifestent pour la clinique Labat

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Ils étaient environ 150 dans la rue à Orthez pour défendre le maintien de la chirurgie à la clinique Labat. Malgré l'annonce par le directeur de l'agence régionale de santé du maintien de la chirurgie ambulatoire, 18 postes doivent être supprimés avec le redressement judiciaire.

Environ 150 personnes se sont réunis devant la mairie d'Orthez pour défendre la clinique Labat.
Environ 150 personnes se sont réunis devant la mairie d'Orthez pour défendre la clinique Labat. © Radio France - Evan Lebastard

Ils ne veulent pas que la clinique d'Orthez devienne un hôpital de proximité, ou pire, qu'elle disparaisse. Ils étaient 150 personnels, élus, gilets jaunes et habitants, à manifester dans les rues d'Orthez pour demander que la clinique Labat la chirurgie, pour rester "un grand pôle de santé".

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L'établissement est en redressement judiciaire. 18 postes doivent être supprimés, et la chirurgie conventionnelle en fait partie. Même si Michel Laforcade a précisé sur France Bleu Béarn ce mercredi que la chirurgie ambulatoire et le service des urgences seraient maintenus.  

"20 lits pour 80.000 habitants"

Pour Magalie Carrara, déléguée CGT, arrêter la chirurgie conventionnelle est une erreur. "Tout ce qui est orthopédie par exemple ne pourra plus se faire. Or on a quand même une population assez âgée à Orthez, qui devra aller à Pau", justifie Magalie Carrara_. "On a 20 lits pour 80.000 habitants, ça ne paraît pas grossier de demander de les maintenir_." 

Le maire d'Orthez, Emmanuel Hanon, a pris la parole lors de cette manifestation qui s'est tenue devant sa mairie. L'élu estime qu'avec cette clinique, "o_n ne parle pas que d'Orthez. On parle de 80.000 personnes entre Pau et Bayonne. C'est la nécessité de conserver une structure pertinente, performante qui offre le plus grand panel de soins possibles."_

"Ni optimiste, ni pessimiste"

Si Emmanuel Hanon ne se dit "ni optimiste, ni pessimiste", il estime avoir "des arguments à faire valoir et des interlocuteurs de qualité. Michel Laforcade, directeur de l'ARS, a toujours fait le maximum pour garder le maximum de services possibles à Orthez, une ville qu'il connaît bien." 

Le plan social de la clinique doit être effectif d'ici la fin du mois de février. Il doit concerner en majorité des départs volontaires.

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