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Occupation de la CAF de Bobigny : les peines de 19 militants de Génération Identitaire confirmées en appel

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La cour d'appel de Paris confirme ce mardi les peines de 19 militants du mouvement d'ultradroite Génération Identitaire. Ils avaient été condamnés de un à trois mois de prison avec sursis pour avoir occupé, en 2019, le toit de la caisse d'allocations familiales de Seine-Saint-Denis.

La cour d'appel de Paris a confirmé mardi la condamnation de 19 militants du mouvement d'ultradroite Génération Identitaire La cour d'appel de Paris a confirmé mardi la condamnation de 19 militants du mouvement d'ultradroite Génération Identitaire
La cour d'appel de Paris a confirmé mardi la condamnation de 19 militants du mouvement d'ultradroite Génération Identitaire © Maxppp - Vincent Isore

La condamnation de 19 militants du mouvement d'ultradroite Génération Identitaire à des peines d'un à trois mois de prison avec sursis a été confirmée en appel ce mardi.  

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Le 29 mars 2019, tôt dans la matinée, des militants avaient escaladé l'immeuble de la CAF à Bobigny. Les membres de ce groupe anti-immigration, adepte des coups d'éclat, avaient déployé une banderole sur le toit où était inscrit le slogan: "De l'argent pour les Français. Pas pour les étrangers!".  

Peu de temps après l'intrusion, des cadres du mouvement avaient revendiqué l'action dans des vidéos diffusées sur Twitter. Ils réclamaient  "la suppression de toutes les aides sociales aux étrangers extra-européens".  

Après avoir passé plusieurs heures sur le toit, les militants avaient été délogés par la police. L'établissement avait dû être fermé temporairement au public.  

Renvoyés devant la justice pour entrave à la liberté de travail, les militants ont été condamnés en première instance pour violation de domicile par le tribunal de Bobigny en mars 2020.  

Devant la cour d'appel à Paris le 24 mai dernier, les débats, presque uniquement juridiques, ont tourné autour de la caractérisation ou non de cette infraction de violation de domicile.  

Un seul des 19 prévenus - 17 hommes et deux femmes - s'est présenté à la barre. "Je ne pensais pas qu'on commettait une infraction", a affirmé ce graphiste de 31 ans, un Montpelliérain également mis en cause dans l'occupation des locaux de SOS-Méditerranée à Marseille, qui a défendu une "occupation pacifique".

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