Mort de Matisse à Châteauroux : "On ne peut pas accepter des actes barbares", réagit le Premier ministre

Depuis la mort brutale de Matisse, l'adolescent de 15 ans tué de plusieurs coups de couteau samedi à Châteauroux, le Premier ministre suit le dossier. Il s'est d'ailleurs déjà entretenu par téléphone avec le père de Matisse. Ce mercredi, lors d'un déplacement dans le Loiret, Gabriel Attal est revenu sur ce drame. "Vous me permettrez de dire mes pensées, ma solidarité et mon soutien à la famille de Matisse, à ses amis et à tous ceux qui ont été bouleversés par ce drame", a d'abord réagi le chef du gouvernement, au micro tendu par nos confrères de France Bleu Orléans.

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Des sanctions durcies pour les jeunes en situation de délinquance

Il a ensuite fait part d'un constat alarmant, à savoir "une forme de violence débridée chez une partie de la jeunesse". Gabriel Attal appelle donc à une prise de conscience des jeunes et de leurs parents. Il a également abordé la question des sanctions judiciaires. Le meurtrier présumé de Matisse était sous contrôle judiciaire depuis une semaine, en raison de son implication dans des faits de vol aggravé avec violences. Il n'avait alors pas été placé en détention provisoire, en raison de son âge, 15 ans.

"On ne peut pas accepter que pour des actes barbares, on se retrouve parfois avec une excuse de minorité. Elle est bien pratique pour les délinquants et les criminels. Mais elle ne l'est pas pour la société, car elle peut donner le sentiment d'une forme d'impunité", a expliqué le Premier ministre. Il assure être au travail depuis plusieurs semaines "pour faire évoluer notre législation et les sanctions en la matière".