Loire : 167 policiers et gendarmes blessés en intervention en 2023

La délinquance augmente dans le département de la Loire (+6% de faits de délinquance par rapport à l'an dernier). Une augmentation plus lente qu'en 2022 qui a connu une hausse de 11% de la délinquance. Le préfet de la Loire, Alexandre Rochatte, a présenté ce jeudi 8 février, le bilan et les chiffres de la délinquance de l'année 2023. Dans ce bilan, le préfet pointe du doigt l'augmentation de 12.6% concernant les destructions et dégradations des biens, mais aussi une hausse de 11.7% des violences volontaires. Les faits violences sexuelles et les plaintes aussi sont à la hausse (+11.7%).

ⓘ Publicité

Explosion du nombre de cambriolage

En 2023, le département de la Loire a subi une hausse de 27% du nombre de cambriolage, autant en zone gendarmerie qu'en zone police. Un retour à la "normale" explique le colonel Sébastien Jouglar, patron de la Gendarmerie de la Loire, "on retrouve les chiffres d'avant-covid". Ce qui est pris pour cible, ce sont les habitations où "les délinquants cherchent des bijoux et du liquide. Chez les professionnels, les voleurs cherchent du matériel de chantier qui peuvent être laissés dans des camionnettes ou alors dans des abris. Dernière cible, ce sont les restaurants qui peuvent laisser leur caisse la nuit".

L'un des moyens efficace pour lutter contre les vols et la délinquance en général, c'est l'utilisation d'un système de vidéo-surveillance. "A Roanne, il y a une petite baisse de la délinquance depuis la mise en place des caméras" explique Jean Hayet, directeur départemental de la sécurité publique, "c'est d'une part dissuasif, mais ça sert aussi pour repérer en direct les comportements suspects ou bien lors de l'enquête pour remonter la trace d'un individu".

167 policiers et gendarmes blessés en service

136 policiers et 31 gendarmes. Des agressions qui arrivent majoritairement lors des interventions sur la voie publique et sur les opérations de maintien de l'ordre comme les manifestations et des émeutes urbaines. Une hausse qui n'est pas singulier au département de la Loire, réagit Alexandre Rochatte, le préfet du département, "malheureusement, on est confronté à une intensification des mouvements de violence partout en France. Parfois, sur des sujets qui sont très anodins, on en vient maintenant à de la violence verbale et voire pire, de la violence physique."